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Les législateurs ont soutenu un certain nombre de dossiers sur l’énergie et l’environnement lors de la plénière du Parlement européen qui s’est tenue à Strasbourg du 11 au 14 mars, certains dossiers législatifs étant prêts à être approuvés par le Conseil de l’UE et d’autres restant en attente pour le prochain mandat de l’UE.
Les députés ont approuvé un projet de loi visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du parc immobilier européen, un autre à limiter la pollution de l’air, de l’eau et des sols due aux activités industrielles et un dernier visant à réduire les émissions des transports.
Les lois visant à protéger les consommateurs contre les allégations écologiques trompeuses, à réduire le gaspillage alimentaire et à responsabiliser davantage les producteurs textiles seront suivies par le prochain parlement, après les élections européennes qui se tiendront du 6 au 8 juin.
Performance européenne des bâtiments
L’un des piliers du Green Deal européen, la directive européenne sur la performance des bâtiments (EPBD) a obtenu le feu vert des législateurs avec 370 voix pour et 199 contre, mardi 12 mars. Parmi les nombreuses dispositions, la EPBD lancera une vague de rénovation dans les bâtiments les moins performants d’Europe, imposera des bâtiments à zéro émission à partir de 2030 et fera de l’énergie solaire sur les toits la norme pour lutter contre les 36 % des émissions de GES de l’UE émanant des bâtiments.
Ancien vice-Premier ministre italien Matteo Salvini: « Nous nous y opposerons [EPBD], au nom du bon sens et du réalisme, en tant que gouvernement mais surtout en tant qu’Italiens. Une maison est un bien précieux, le fruit d’une vie de sacrifices, un lieu de souvenirs et d’affections.
Secrétaire général de l’Association européenne des pompes à chaleur Thomas Nowak: «Je suis particulièrement heureux de constater que la faille des ‘chaudières fossiles pouvant fonctionner avec des carburants électroniques et ne devant donc pas être considérées comme des combustibles fossiles’ est restée comblée.»
Allégations vertes
Projet de loi qui doit être conclu au cours du prochain mandat de l’UE, la directive sur les revendications vertes a été massivement soutenue par les députés européens avec 467 voix pour et 65 contre, mardi 12 mars. Les législateurs ont voté une série de règles visant à protéger les consommateurs contre le greenwashing et obligeant les entreprises à prouver leurs allégations écologiques, y compris les compensations carbone, par le biais d’un système de vérification par un tiers.
Député européen Cyrus Engerer (Malte/S&D) : « Notre accord sur ce texte met fin à la prolifération d’allégations vertes trompeuses qui trompent les consommateurs depuis bien trop longtemps. »
Carbon Market Watch, expert des marchés mondiaux du carbone, Lindsay Otis: « Un gros problème est la forte dépendance à l’égard d’un CRCF faible [EU carbon removal certification framework] et le fait que chaque industrie prétend déjà que ses émissions sont résiduelles. En adoptant cette approche, le Parlement risque de faire échouer ce projet.»
Émissions industrielles
Les législateurs ont approuvé la directive sur les émissions industrielles mardi 12 mars avec 393 voix pour et 173 contre, établissant des niveaux obligatoires et plus stricts de réduction des émissions de GES pour les industries très polluantes telles que les grandes usines de combustion, les raffineries, le traitement et l’incinération des déchets et l’élevage. des fermes, entre autres. Le projet de loi vise à réduire la pollution de l’air, de l’eau et du sol provenant des installations industrielles.
Député européen Radan Kanev (Bulgarie/PPE) : «[The vote] démontre que les objectifs zéro pollution peuvent être atteints sans imposer une charge administrative supplémentaire aux entreprises et en particulier aux agriculteurs européens.»
Climate Action Network Europe, coordinateur de la politique de transformation industrielle Boris Jankowiak: « Même si c’est loin de répondre aux attentes de la société civile, cela reste la pierre angulaire pour lancer la transformation indispensable de l’industrie. »
Cadre des déchets
Autre dossier législatif qui sera suivi par le nouveau Parlement, la directive-cadre sur les déchets a été massivement soutenue par les députés mercredi 13 mars par 514 voix pour et 20 contre, lors d’un vote destiné à réduire les déchets alimentaires et textiles. Le Parlement souhaite une réduction d’au moins 20 % dans la transformation et la fabrication des aliments et de 40 % par habitant dans le commerce de détail, les restaurants, les services de restauration et les ménages. Les législateurs ont également convenu d’étendre les régimes de responsabilité des producteurs (REP) aux producteurs de textile.
Député européen Anna Zalewska (Pologne/ECR) : « Le Parlement a proposé des solutions ciblées pour réduire le gaspillage alimentaire, comme la promotion des fruits et légumes « moches »… Pour le textile, nous voulons également inclure les produits non ménagers, les tapis et matelas, ainsi que les ventes. via des plateformes en ligne.
Président de l’Association européenne de gestion des déchets (FEAD) Claudia Mensi: « ‘Seule une petite partie des textiles mis au rebut est aujourd’hui réutilisée et recyclée. Si la collecte sélective est bien mise en œuvre en 2025, nous disposerons de grandes quantités de déchets dans l’UE, mais nous avons également besoin de capacités pour trier, préparer la réutilisation et recycler ces déchets.»
Normes d’émission Euro 7
La dernière série de normes d’émissions (non CO2) pour les véhicules routiers neufs vendus en Europe, Euro 7, a été adoptée mercredi 13 mars par 297 voix contre 170. Les défenseurs de l’environnement et de la santé publique ont déploré l’accord provisoire conclu le 18 décembre après Les députés européens et les délégués gouvernementaux ont convenu de geler les limites des polluants nocifs tels que les NOx et les SOx aux niveaux actuels pour les voitures et les camionnettes, bien que cela ajoute de nouvelles restrictions sur les particules générées par les pneus et les freins qui s’appliqueront également aux modèles électriques. La majorité des députés des Verts, du S&D et du groupe de gauche s’y sont opposés.
Député européen Michael Blöss (Allemagne/Verts) : « C’est fatal pour l’Europe en tant que site automobile et c’est une déclaration de faillite pour une politique économique conservatrice. »
Directeur des Constructeurs Automobiles Européens Sigrid de Vries: « Le vote Euro 7 d’aujourd’hui a mis l’accent là où cela compte le plus : sur les défis d’avenir tels que les émissions de freinage des voitures et des camionnettes et les exigences en matière de batteries des véhicules électriques. »
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