Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Wad Madani (Soudan) (AFP) – Pour de nombreux Soudanais qui luttent pour survivre à la guerre, un avant-goût des moutons que les musulmans sacrifient traditionnellement pour la fête de l’Aïd al-Adha n’est qu’un lointain souvenir. Publié le: 27/06/2023 – 11:16Modifié: 27/06/2023 – 11:14 Le conflit, qui en est maintenant à son troisième mois, a semé la mort et l’agitation et déplacé des millions de personnes dans le pays qui était déjà frappé par la pauvreté avant que les combats n’éclatent. Comme de nombreux habitants de Khartoum, Hanan Adam a fui avec ses six enfants lorsque les combats ont éclaté à la mi-avril entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires. Vivant désormais dans un camp de fortune au sud de la ville, sa famille essaie de célébrer l’Aïd loin de chez elle et sans grande joie. De la fumée s’élève dans le sud de Khartoum le 12 juin 2023 où les forces rivales ont échangé des coups de feu et des bombardements © – / AFP/Dossier « Dans ces conditions, l’Aïd sera triste », a-t-elle déclaré à l’AFP depuis le camp d’Al-Hasaheisa, à environ 120 kilomètres (75 miles) de la capitale.Pas un jour ne passe sans que ses enfants, âgés de 2 à 15 ans, ne demandent quand ils rentreront chez eux, a-t-elle déclaré.Bien avant le début du conflit, les deux tiers de la population soudanaise vivaient en dessous du seuil de pauvreté et une personne sur trois comptait sur l’aide humanitaire pour joindre les deux bouts, selon les chiffres de l’ONU.Au cours des années passées, les musulmans soudanais qui en avaient les moyens abattaient un animal, en référence à l’histoire de l’agneau que Dieu a fourni au prophète Abraham pour le sacrifice afin d’épargner son fils Ismail. Le conflit, qui en est maintenant à son troisième mois, a semé la mort et l’agitation et déplacé des millions de personnes dans le pays qui était déjà frappé par la pauvreté avant que les combats n’éclatent. © – / AFP/Dossier Cependant, cette année, la viande est un luxe rare car la guerre a perturbé la vie quotidienne et le commerce, fermé les marchés et les banques et laissé des millions de personnes piégées à l’intérieur de leurs maisons, à court de produits de première nécessité. »Rêve inaccessible » »Nous ne pouvons même pas acheter de mouton », a déclaré Mawaheb Omar, une mère de quatre enfants qui a refusé d’abandonner sa maison de Khartoum malgré les fusillades et les frappes aériennes. Le commerce a été lent sur les marchés de bétail soudanais au milieu du conflit, y compris celui d’al-Hasaheisa, à environ 120 kilomètres au sud de Khartoum © – /AFP L’Aïd sera « misérable et insipide » cette année, a-t-elle ajouté.Omar Ibrahim, qui vit avec ses trois enfants dans le district de Shambat à Khartoum, a déclaré que les rituels de l’Aïd sont devenus un « rêve inaccessible ». Khartoum a été le principal champ de bataille du conflit entre le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et le commandant des RSF Mohamed Hamdan Daglo.La RSF a annoncé un cessez-le-feu unilatéral pour l’Aïd, mais de nombreux Soudanais se méfient après qu’une série de promesses de trêve précédentes ont toutes été rapidement violées par les deux parties. Une maison de Khartoum touchée par un obus d’artillerie vue le 11 juin 2023 © – / AFP/Dossier « Est-ce que les armes se tairont pour l’Aïd ? », a demandé Ibrahim. La guerre a également fait rage dans les régions d’élevage du Soudan : le Darfour et le Kordofan, qui comptaient déjà parmi les plus pauvres du pays avant la guerre. Mohammed Babiker, un commerçant de bétail à Wad Madani, à 200 kilomètres au sud de la capitale, a déclaré qu’il avait l’habitude d’amener ses animaux dans la capitale et ailleurs pour les vendre pour l’Aïd. Mais désormais, « les éleveurs ne peuvent plus amener leur bétail », a-t-il expliqué à l’AFP, entouré d’un troupeau de moutons dans l’une des artères principales de la ville. Des soldats de l’armée soudanaise conduisent une moto à Khartoum, le 26 juin 2023 © – /AFP Othman Mubarak, un autre commerçant, a déclaré cette année qu’il n’avait « rien vendu » à Khartoum. « La Fête du Sacrifice est la période de l’année où nous ferions le plus de ventes », a-t-il déclaré. « Mais cette fois, mes collègues et moi sommes au chômage forcé. » ‘Aucun revenu’Dans le nord du Soudan, jusqu’ici largement épargné par la guerre, Abdallah al-Nemir rassemblait ses moutons pour les vendre au marché de Wad Hamed, à quelque 150 kilomètres de Khartoum. Les fidèles musulmans prient le 21 avril 2023, le premier jour de l’Aïd al-Fitr, qui marque la fin du mois de jeûne sacré du Ramadan, à la mosquée al-Hara al-Rabaa dans le quartier Juraif Gharb de Khartoum © – / AFP/Dossier « Nous avons des moutons à vendre, mais les gens n’ont pas d’argent, donc nous ne faisons pas de ventes », explique-t-il à l’AFP. « Les gens n’ont aucun revenu à cause de la guerre. » Khartoum a placé des fonctionnaires en congé à durée indéterminée, et beaucoup ont maintenant du mal à subvenir à leurs besoins fondamentaux. »La guerre les a touchés, ils n’ont pas reçu leurs salaires et ne les recevront pas avant un certain temps », a déclaré à l’AFP Moawiya Mohammed, un autre commerçant de bétail. « La situation est difficile et le pouvoir d’achat est faible. »Les moutons sont vendus cette année entre 175 $ et 240 $, contre 300 $ pour les plus gros l’an dernier.Le fonctionnaire Imad Mahieddine, qui faisait partie de ceux qui se promenaient dans le marché aux bestiaux de Wad Madani, a déclaré cette année qu’il ne faisait que regarder.Il a dit qu’il était resté sans salaire pendant trois mois et « n’achètera pas de moutons cette année ». © 2023 AFP
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