Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Le chef du parti Action libérale (Renew Europe), Carlo Calenda, a critiqué mardi le chef du parti d’extrême droite Lega, Matteo Salvini, sur les réseaux sociaux, exigeant un compte rendu de l’accord de 2017 avec le parti Russie unie de Poutine et la preuve que l’accord entre les deux partis a été annulé.
L’atmosphère d’unité entre les partis politiques qui ont participé lundi soir à la procession aux chandelles à la mémoire d’Alexeï Navalny à Rome a été de courte durée.
Lire la suite : La politique italienne pleure Navalny après que la Ligue de Salvini ait d’abord refusé de pointer du doigt
Les critiques ont commencé lorsque la Ligue a annoncé sa participation à l’événement, Salvini ayant déjà fait une déclaration controversée sur la mort de Navalny :
« Je peux à peine savoir ce qui se passe en Italie, comment puis-je juger ce qui s’est passé à l’autre bout du monde ? Je comprends la position de l’épouse de Navalny, il faut de la clarté. Mais les médecins, les juges le font, nous ne le faisons pas », a déclaré Salvini à propos de la mort du militant et avocat russe.
Le parti Lega de Salvini fait partie du gouvernement de coalition avec les Frères d’Italie (ECR) du Premier ministre Giorgia Meloni et le parti de centre-droit Forza Italia (PPE).
Calenda a réagi à la déclaration de Salvini, affirmant que le jugement des magistrats d’une dictature « ne compte pour rien ».
« Hier, tu [Salvini] « Envoyez votre peuple à une manifestation contre l’assassinat de Navalny, apportez-nous la preuve que l’accord avec Russie Unie a été annulé », a écrit Calenda sur X.
En mars 2017, le parti au pouvoir Russie unie du président russe Vladimir Poutine a signé un accord de coopération avec la Ligue pour renforcer leurs liens.
Calenda a déclaré qu’il demanderait à son bureau de vérifier « un par un » les entrepreneurs qui ont financé la Ligue pour comprendre quels liens ils ont avec la Russie, terminant son tweet par « poursuivez-moi en justice ».
Calenda a expliqué que la présence de Salvini au sein du gouvernement pose un « sérieux problème de sécurité nationale et d’accès aux informations sensibles » à l’approche des élections européennes.
« Un ministre de la République ne peut pas être le partenaire politique d’un dictateur meurtrier et impérialiste qui veut briser l’Union européenne (…) La Ligue doit fournir la lettre dans laquelle elle a annulé l’accord avec Russie Unie », a conclu Calenda, ajoutant par ailleurs son Le parti présentera une motion de censure contre Salvini.
De son côté, Salvini a qualifié d’« absurdes » les attaques contre les liens de son parti avec la Russie et a rappelé que les juges italiens avaient récemment décidé que l’affaire n’existait pas faute d’« éléments concrets ».
Les propos de Salvini sur Navalny font suite à ceux de sa secrétaire adjointe, la députée Andrea Crippa, qui a hésité à identifier Poutine comme l’instigateur de la mort du dissident russe.
« Nous exprimons nos condoléances, mais nous attendons que la lumière soit faite. Nous ne désignons pas les responsables tant qu’il n’y a pas de preuves objectives. Désigner des coupables me semble prématuré et inapproprié », a déclaré Crippa.
« S’il allait bien il y a deux jours, cela signifie que les conditions de détention le rendaient bien (…) Si les conditions de détention en Russie étaient mauvaises, il n’aurait pas dû aller bien il y a deux jours, à moins que les conditions n’aient changé au cours de ces deux jours. jours. Je ne sais pas”, a ajouté Crippa.
La Lega fait partie du groupe d’extrême droite ID au Parlement européen et ses résultats électoraux avant les élections européennes sont en déclin depuis des mois.
Les commentaires de Salvini ajoutent aux maux de tête de Meloni, car depuis qu’elle a pris le pouvoir en Italie, elle a gardé ses distances avec la Russie, renforçant ainsi ses liens avec l’administration américaine.
Entre-temps, l’Italie a convoqué mardi l’ambassadeur de Russie au sujet du décès de l’opposant russe Alexeï Navalny, a indiqué à l’AFP une source diplomatique, sans fournir d’autres détails.
(Federica Pascale | Euractiv.it)