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Le Premier ministre espagnol par intérim et leader socialiste Pedro Sánchez affrontera le chef de l’opposition de centre-droit Alberto Núñez Feijóo lors de leur premier débat télévisé lundi soir dans une campagne politique très polarisée, deux semaines avant les élections générales du pays.
La confrontation dialectique entre les deux a suscité d’énormes attentes, tandis que les analystes se demandent si l’attrait médiatique et l’éloquence fluide de Sánchez pourront changer les dernières sombres prédictions du camp de gauche, qui pointent vers une victoire du PP, mais sans majorité absolue de sièges ( 176, sur un total de 350), ce qui l’obligerait à pactiser avec le parti d’extrême droite Vox (ECR).
Les médias espagnols appellent communément ce débat télévisé un « cara a cara »: un duel exclusivement entre les deux aspirants chefs de gouvernement, a rapporté le partenaire d’EURACTIV, EFE.
Le PP remporterait environ 140 sièges aux législatives et pourrait gouverner à la majorité s’il concluait un pacte avec Vox, même si le parti d’extrême droite obtiendrait entre 32 et 39 députés, contre 52 actuellement (c’est le troisième vigueur en Espagne), selon un sondage Ipsos pour La Vanguardia, publié dimanche.
Un autre sondage de abc publié dimanche prédit également une victoire du PP, qui l’emporterait dans 43 provinces espagnoles, soit dans 83 % des circonscriptions. Pendant ce temps, le PSOE serait la force la plus votée en seulement cinq.
La campagne électorale officielle a débuté vendredi 7 juillet, marquée par la polarisation et l’affrontement entre les deux principaux blocs, celui du PSOE de centre gauche et de la nouvelle plateforme progressiste Sumar, et celui du PP avec le parti d’extrême droite Vox.
Le PP et Vox veulent « évincer » Sánchez et effacer toute trace de sa politique, tandis que le PSOE et Sumar aspirent à maintenir le pouvoir qu’ils détiennent depuis quatre ans dans leur coalition entre le PSOE et Unidas Podemos (gauche de l’UE).
Abolir le « Sanchismo » ou autoriser le « Trumpismo » de Vox
Núñez Feijóo parle ouvertement « d’abroger le Sanchismo (mode de gouvernement « personnaliste » de Sánche´z et sa politique) » et a même annoncé dans son programme électoral qu’il souhaitait abroger certaines des lois approuvées par le gouvernement de coalition, dont beaucoup à caractère social, et d’autres liés à des sujets sensibles comme la « patate chaude » politique catalane.
Sánchez prévient qu’une alliance PP-Vox, comme les deux l’ont fait aux niveaux régional et municipal, fera tomber l’Espagne dans le « Trumpisme », faisant allusion au populisme de l’ancien président américain Donald Trump, par exemple avec le déni du changement climatique, ses attitudes xénophobes ou ses opinions ultraconservatrices sur les droits des femmes.
Le débat, organisé par le groupe de médias AtresMedia, débutera à 22h00 et portera sur quatre thèmes principaux : économie, politique sociale et égalité, pactes et gouvernabilité et politique étatique, institutionnelle et internationale.
Des quatre blocs thématiques, Sánchez ouvrira le premier et clôturera le dernier, tandis que Núñez Feijóo commencera les deuxième et troisième blocs.
Ce débat unique a été possible grâce à d’intenses négociations entre les équipes des deux partis, et suite au refus du PP de participer à un autre débat avec quatre candidats, organisé par RTVE et auquel ne participeront que Sánchez, la ministre de l’Emploi et candidate de Sumar, Yolanda Díaz, et le leader de Vox, Santiago Abascal.
Ce débat aura lieu le 19 juillet à 22h00 le RTVE entre les dirigeants du PSOE, de Vox et de Sumar. Núñez Feijóo a refusé d’y assister car, selon le PP, il s’agit d’un débat « incomplet » et « sans intérêt ».
Bref, avant les élections du 23 juillet, trois débats électoraux auront lieu en Espagne. Le quatrième duel entre les quatre principaux dirigeants politiques, organisé par le groupe de médias Prisa (éditeur d’El País) pour le 14 juillet, a dû être annulé car ni le PP ni Vox n’ont accepté d’y participer.
(Fernando Heller | EuroEFE.EURACTIV.es)