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Eva Kaili, l’eurodéputée grecque qui est devenue le visage le plus reconnaissable du scandale de corruption engloutissant le Parlement européen, a obtenu mercredi sa libération de prison après plus de quatre mois derrière les barreaux.
La législatrice va désormais être assignée à résidence avec un bracelet électronique, a confirmé son avocat, Sven Mary, à Euronews.
« Je ne donnerai pas plus de commentaire, outre le fait que c’est une décision logique qui a mis trop de temps à être prise », a déclaré Mary dans un bref communiqué.
L’information a également été confirmée par le Parquet fédéral belge.
La décision a été une surprise puisqu’elle a été annoncée la veille d’une comparution prévue devant un juge jeudi matin.
Kaili subira des audiences régulières pour prolonger ou révoquer la surveillance électronique.
La députée grecque a été arrêtée pour la première fois le 9 décembre, date à laquelle elle aurait été prise en flagrant délit et son immunité parlementaire a été immédiatement levée.
La députée de 44 ans a ensuite été inculpée de participation à une organisation criminelle, de corruption et de blanchiment d’argent, puis a été transférée à la prison de Haren, située en périphérie de Bruxelles, dans le cadre de sa détention provisoire.
Son arrestation a provoqué une onde de choc dans tout Bruxelles et a mis au jour une enquête sur un système de cash-for-favors qui impliquait de « grosses » sommes d’argent et des cadeaux « substantiels » prétendument versés par le Qatar et le Maroc afin d’influencer l’élaboration des politiques européennes.
Les deux pays nient tout acte répréhensible.
Plus de 1,5 million d’euros en espèces ont été saisis par la police belge lors de dizaines de perquisitions à domicile et au bureau.
Au lendemain du scandale, Kaili a été éliminé de son poste de vice-présidente du Parlement européen et son adhésion à son parti a été suspendue, une tournure dramatique pour une législatrice jusque-là considérée comme une étoile montante dans l’hémicycle et personnalité médiatique.
La femme de 44 ans reste députée européenne non inscrite et a droit à un salaire après impôt de 7 146 € par mois et à la moitié de son indemnité mensuelle de 4 778 €.
Kaili était l’une des cinq personnes arrêtées et inculpées par les autorités belges, avec son partenaire domestique Francesco Giorgi, l’ancien député européen Pier Antonio Panzeri, le directeur de l’ONG Niccolò Figà-Talamanca et le député européen belge Marc Tarabella.
Les quatre hommes avaient déjà obtenu leur libération de prison, faisant de Kaili le dernier accusé à obtenir une libération conditionnelle.
Son équipe de défense, composée de l’avocat belge Sven Mary et de l’avocat grec Michalis Dimitrakopoulos, avait vigoureusement contesté le maintien en détention de Kaili et poussé à sa libération.
« Eva Kaili sort de prison la tête haute et (avec) dignité. Elle n’a pas avoué des crimes qu’elle n’a pas commis », a déclaré Dimitrakopoulos.
« Elle se battra pour son innocence jusqu’à la fin. »
Dans une interview exclusive à Euronews Mardi, Mary a affirmé que les enquêteurs n’avaient trouvé aucune nouvelle preuve pour étayer l’affaire contre Kaili et a attaqué le bureau du procureur pour l’avoir gardée derrière les barreaux en tant que « trophée ».
« Mme Kaili est élevée comme un symbole pour dire : ‘Même si vous occupez de hautes fonctions, vous resterez en prison.’ Et cela est fait spécialement pour dire aux autres législateurs : « Ne commettez pas de corruption car vous irez en prison pour longtemps » », a déclaré Mary à Euronews.
Le parquet fédéral belge a refusé de commenter les accusations de l’avocat.
Il n’était pas immédiatement clair si Kaili passerait son assignation à résidence dans la même résidence que Francesco Giorgi, avec qui elle a une fille de deux ans.
Giorgi travaillait comme assistant parlementaire, d’abord pour Pier Antonio Panzeri, le meneur présumé derrière le stratagème de corruption, puis pour Andrea Cozzolino, un eurodéputé italien qui lutte contre l’extradition d’Italie vers la Belgique.
Panzeri signé en janvier un accord de plaidoyer avec les autorités en vertu duquel il admet sa participation criminelle à la corruption et s’engage à partager des détails « révélateurs » sur le système d’argent contre faveurs.
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