Customize this title in frenchServices de communication basés sur des numéros exclus des règles de numérisation de l’UE

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Le Conseil de l’UE s’oriente vers l’exclusion des services de communication basés sur les numéros du champ d’application du règlement sur le matériel pédopornographique (CSAM) dans un nouveau texte qui affine également les ordonnances de radiation, de suppression et de blocage.

La proposition de l’UE visant à lutter contre le CSAM passe actuellement par le processus législatif. Suite aux retours d’autres pays européens, la présidence suédoise du Conseil de l’UE a présenté un nouveau compromis daté du 23 mars et vu par EURACTIV.

Le document a été discuté au sein du groupe de travail sur l’application de la loi, un organe technique du Conseil, mercredi 29 mars.

Services de communication indépendants du numéro

Le texte de compromis précise que le projet de loi ne s’appliquera qu’aux services de communication interpersonnelle indépendants du numéro, ce qui signifie que les services basés sur le numéro seront en dehors du champ d’application du règlement.

Messenger et WhatsApp de Facebook sont des exemples de services de communication indépendants des numéros, car ils permettent la messagerie instantanée sans faire partie d’un plan de numérotation. Ces types de services seront soumis à des réglementations plus légères que celles basées sur le nombre.

Par exemple, les services basés sur la numérotation doivent s’enregistrer auprès des autorités nationales afin que les utilisateurs puissent composer les numéros des services d’urgence. Un service basé sur un numéro est, par exemple, ViberOut, grâce auquel les utilisateurs peuvent appeler des numéros internationaux et nationaux. Skype a également une fonctionnalité appelée SkypeOut.

Ordres de radiation

Le Conseil de l’UE a introduit la capacité pour les autorités judiciaires d’émettre des ordonnances de radiation exigeant que les moteurs de recherche en ligne tels que Google et DuckDuckGo suppriment des résultats de recherche les sites Web contenant des éléments spécifiques d’abus sexuels sur des enfants.

La radiation est également importante, selon le document, car elle peut empêcher la diffusion du CSAM et protéger les victimes. Cependant, la radiation est déjà volontairement largement appliquée par les principaux moteurs de recherche.

L’arrêté de radiation devra comporter une période, précisant la date de début et de fin, et pourra être traduit dans n’importe quelle langue officielle de l’État membre.

Les fournisseurs de moteurs de recherche en ligne auront le droit de contester l’ordonnance devant les tribunaux de l’État membre de l’autorité qui a émis l’ordonnance. Si l’ordonnance est abrogée parce qu’il s’agit d’une procédure de recours, le fournisseur devra rétablir l’emplacement en ligne supprimé pour qu’il apparaisse dans les résultats de recherche.

Ordres de suppression

Le compromis précise les conditions dans lesquelles les autorités nationales compétentes peuvent émettre des mesures d’éloignement.

Le retrait devra être effectué en 24 heures, au lieu de l’heure précédemment suggérée, que certains pays de l’UE ont qualifiée de trop rapide à terminer. D’autres, cependant, ont trouvé 24 heures trop longues.

Le fournisseur devrait également être en mesure de rétablir le matériel à la suite d’une procédure de recours.

Si le service d’hébergement n’a pas d’établissement principal dans l’Etat membre d’où provient le signalement, une copie de l’arrêté doit être transmise à l’Autorité de coordination du pays d’implantation de l’entreprise.

Proposition CSAM : les enfants d’abord, la vie privée ensuite ?

La Commission européenne a dévoilé le 11 mai sa proposition tant attendue pour lutter contre le matériel pédopornographique en ligne, ou CSAM en abrégé.

Bien que les organisations d’enfants aient très bien accueilli ce règlement, il a également suscité de nombreuses inquiétudes pour …

Blocage des commandes

En cas de blocage de matériel d’abus sexuel d’enfants, le fournisseur devra terminer le blocage dans un délai d’une semaine. Il doit également y avoir des informations claires permettant au fournisseur d’identifier le CSAM.

Le document ajoute qu’une « ordonnance de blocage ne peut être émise que si l’objet de la liste de blocage figure sur la liste fournie par le Centre de l’UE ».

Confidentialité

Le document ajoute désormais que le règlement ne peut avoir « pour effet de modifier l’obligation de respecter les droits, libertés et principes visés à l’article 6 TUE et s’applique sans préjudice des principes fondamentaux relatifs au droit au respect de la vie privée et familiale ». et à la liberté d’expression et d’information.

La mention semble faire référence aux préoccupations liées à la vie privée que le projet de loi a soulevées, car il permet aux autorités judiciaires d’émettre des ordonnances de détection qui obligeraient les services de communication à scanner les communications privées pour détecter les contenus suspects.

Collecte de données, rapport d’urgence et mécanisme « convivial »

En ce qui concerne le partage d’informations, l’Autorité de coordination pourra demander à un pair d’un autre État membre de partager des informations spécifiques, conformément au mécanisme d’assistance mutuelle de la loi sur les services numériques.

Il devrait également être possible de déposer un rapport d’urgence s’il existe une «menace imminente» pour la vie d’un enfant. Dans de tels cas, l’autorité nationale chargée de l’application de la loi du pays où l’infraction a lieu ou où réside le suspect doit être informée.

Europol, l’agence répressive de l’UE, devrait également être tenue au courant de ces rapports d’urgence, ce qui serait particulièrement pertinent si le lieu de l’infraction ou l’auteur de l’infraction est inconnu.

Le texte mentionne également que le fournisseur devra « établir et exploiter un mécanisme accessible, adapté à l’âge et convivial » par lequel les utilisateurs peuvent déposer des plaintes.

Calendrier

Le délai accordé aux États membres pour désigner les autorités compétentes a été prolongé de deux à 18 mois après l’entrée en vigueur du règlement.

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]



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