Customize this title in frenchSix adolescents devant le tribunal pour la décapitation d’un professeur de français

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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Une photographie prise le 16 octobre 2023 montre une plaque commémorative pour l’enseignant assassiné Samuel Paty (portrait) près de l’école du Bois d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine, près de Paris. BERTRAND GUAY/Piscine via REUTERS/Photo d’archives

PARIS (Reuters) – Six adolescents seront jugés lundi à huis clos dans le cadre de la décapitation du professeur d’histoire de France Samuel Paty en 2020, un meurtre qui a choqué le pays.

Le professeur avait montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression, provoquant la colère de certains parents musulmans. La plupart des musulmans évitent les représentations des prophètes, les considérant comme blasphématoires.

Une jeune fille de 13 ans aurait alors déclaré à ses parents que Paty avait demandé aux élèves musulmans de quitter la salle avant de montrer les caricatures. Elle fait face à de fausses accusations après qu’il a été établi qu’elle n’était pas dans la classe lorsque cela s’est produit.

Paty, 47 ans, a été tué devant son école en banlieue parisienne par un agresseur de 18 ans d’origine tchétchène, abattu par la police peu après l’attaque.

Les cinq autres mineurs, âgés de 14 à 15 ans au moment de l’agression, seront mis en examen pour association de malfaiteurs avec préméditation, ou embuscade.

Ils sont soupçonnés d’avoir signalé Paty au meurtrier ou aidé à surveiller sa sortie de l’école.

Les six mineurs ont été déférés au tribunal pour enfants et risquent deux ans et demi de prison. Ils ne peuvent pas être identifiés en raison de leur âge et sont entrés au tribunal lundi portant des sweats à capuche pour cacher leur visage.

« Il est rongé par le regret et a très peur de la confrontation avec la famille de Paty », a déclaré lundi avant le début de l’audience Antoine Ory, l’avocat de l’un des accusés.

La sœur de Paty, Mickaelle, a déclaré dans une déclaration par l’intermédiaire de son avocat Louis Cailliez que son frère serait encore en vie sans « une association fatale de petites lâchetés et de gros mensonges ».

Les audiences, qui doivent durer jusqu’au 8 décembre, se tiendront à huis clos.

Huit adultes sont également accusés et comparaîtront devant un tribunal pénal spécial.

Le mois dernier, presque deux ans jour pour jour après l’assassinat de Paty, un homme de 20 ans a mortellement poignardé un enseignant et grièvement blessé deux autres personnes lors d’une attaque dans une école du nord de la France, suscitant de nouvelles craintes de violences djihadistes.

La France a subi une vague d’attaques de militants islamistes ces dernières années, notamment un déchaînement d’armes à feu en 2015 dans les bureaux de Charlie Hebdo, un magazine satirique qui avait publié des caricatures montrées par Paty dans sa classe.

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