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Nous condamnons fermement la récente interdiction par les autorités soudanaises de facto de l’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière du Tchad vers le Soudan aux civils qui souffrent aux mains des Forces armées soudanaises (SAF) et des Forces de soutien rapide (RSF). Il s’agit d’une violation flagrante du droit international humanitaire (DIH).
Dans le contexte d’hostilités généralisées, l’assistance transfrontalière constitue la bouée de sauvetage pour la population du Darfour. Refuser l’accès à une aide vitale aux personnes dans le besoin, en particulier dans les régions touchées par des conflits, exacerbe une situation humanitaire déjà désastreuse dans ce qui constitue aujourd’hui la plus grande crise de déplacement et de protection au monde. Nous rappelons à toutes les parties au conflit que le refus de l’aide humanitaire peut constituer un crime de guerre au regard du droit international.
Cette interdiction contredit directement les engagements pris par les parties au conflit au Soudan dans la Déclaration de Djeddah de protéger les civils et de faciliter une aide humanitaire accrue. Ces engagements sont essentiels pour atténuer l’impact du conflit sur les populations civiles et garantir que leurs besoins fondamentaux soient satisfaits.
Nous réaffirmons la nécessité immédiate de garantir un accès humanitaire sûr, sans entrave et ininterrompu à l’intérieur du pays ainsi qu’au-delà des frontières internationales. Le conflit qui a duré dix mois a gravement détérioré les perspectives en matière de sécurité alimentaire, perturbé la saison des récoltes et détruit les moyens de subsistance et les infrastructures de santé. Le pillage massif de matériel humanitaire par les RSF et ses milices affiliées, interdit par le DIH, a également contribué à cette situation désastreuse.
La fenêtre permettant d’éviter le pire se ferme rapidement. Le Soudan est au bord d’une famine à grande échelle.