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© Reuters. PHOTO DE FICHIER: Le bâtiment de la Réserve fédérale est photographié à Washington, aux États-Unis, le 19 mars 2019. REUTERS / Leah Millis
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(Reuters) – C’est une semaine des poids lourds de la banque centrale avec la réunion de la Réserve fédérale américaine, de la Banque centrale européenne et de la Banque du Japon.
La Fed devrait arrêter les hausses de taux (pour l’instant), la BCE, continuer (pour l’instant), tandis que la BOJ reste en mode stop (pour l’instant). Les chiffres de l’inflation américaine, les données chinoises et un moment critique pour UBS et Credit Suisse signifient qu’il se passe beaucoup de choses.
Voici un aperçu de la semaine à venir sur les marchés de Li Gu à Shanghai, Kevin Buckland à Tokyo, Ira Iosebashvili à New York, Yoruk Bahceli à Amsterdam et Noele Illien à Zurich.
1/ Il se passe beaucoup de choses
Les marchés n’obtiennent pas un mais deux événements phares avec les données sur l’inflation aux États-Unis en mai mardi alors que la Fed entame sa réunion de deux jours.
Les signes indiquant que l’inflation américaine a continué de ralentir en mai seraient probablement bien accueillis par les marchés, après que de solides données sur l’emploi aient renforcé les arguments en faveur de ces hausses de taux de pari atténuant les pressions sur les prix sans nuire gravement à la croissance. Les prix à la consommation globaux devraient augmenter de 0,3 % sur un mois, après une hausse de 0,4 % en avril.
La Fed devrait maintenir les coûts d’emprunt inchangés mercredi, et les investisseurs tenteront de mesurer leur appétit pour d’autres hausses à venir. Pour l’instant, les prix des marchés n’ont enregistré qu’une seule augmentation de plus cette année, une perspective avec laquelle les investisseurs semblent à l’aise, à en juger par la récente solide performance des actions américaines.
2/ PAS ENCORE FAIT
Jeudi, une autre hausse des taux de la BCE de 25 points de base semble probable, et les traders veulent des indices de la banque centrale de la zone euro sur ce qui va suivre. Les arguments en faveur de la fin prochaine du cycle de randonnée le plus rapide de son histoire se multiplient.
L’inflation de la zone euro a chuté plus rapidement que prévu en mai et l’inflation sous-jacente – en supprimant la volatilité des prix – a ralenti pour un deuxième mois. L’économie du bloc est entrée en récession et les prêts bancaires ralentissent rapidement.
Les marchés estiment que la BCE sera terminée et dépoussiérée après un nouveau mouvement de 25 points de base, ce que les économistes interrogés par Reuters attendent en juillet.
Mais ceux qui fixent les taux devront veiller à garder leurs options ouvertes. L’inflation sous-jacente, juste en dessous d’un record, est toujours élevée, de sorte que certains faucons gardent sur la table une hausse post-été.
3/ NON GO BOJ
Le gouverneur récemment nommé de la BOJ, Kazuo Ueda, a déclaré que l’état d’esprit collectif du Japon s’éloigne progressivement de sa croyance de plusieurs décennies selon laquelle les prix à la consommation et les salaires resteront bas.
Cependant, les esprits animaux émergents n’étaient nulle part en vue en avril, lorsqu’une forte baisse des dépenses des ménages a dépassé même les prévisions des économistes les plus baissières.
Cela a du sens étant donné que d’autres données ont montré que les salaires réels ont baissé pour un 13e mois consécutif, alors même que les syndicats ont négocié la plus forte augmentation de salaire depuis trois décennies lors des négociations salariales de printemps.
Tout cela cimente l’opinion du marché selon laquelle il est trop tôt pour les ajustements de relance de la BOJ vendredi. Ueda a signalé que la politique ultra-accommodante restera jusqu’à ce que les gains salariaux et l’inflation soient stables et durables. Mais la BOJ a un penchant pour les surprises politiques, ce qui signifie que la complaisance pourrait s’avérer douloureuse.
4/ PESSIMISME MAXIMUM ?
Les espoirs que la Chine puisse bientôt déployer de nouvelles mesures de relance sont élevés, mettant un plancher sous le pessimisme face à une reprise économique post-COVID terne.
Les actions des promoteurs immobiliers se sont ralliées à la spéculation d’un nouveau programme de soutien immobilier. Un énorme manque dans les exportations chinoises de mai a à peine causé une brèche sur le marché, car les investisseurs parient que la faiblesse des données renforce les arguments en faveur d’une relance.
Les données sur les prix des maisons neuves de mai sont attendues jeudi, après qu’une enquête privée a montré que les prix des maisons neuves ont chuté pour la première fois en quatre mois en mai et que les ventes de maisons ont chuté.
D’autres données publiées jeudi pourraient faire la lumière sur la hausse du chômage et la prudence des consommateurs, qui ont également nui à l’économie. Alors que chaque point de données renforce les attentes de nouvelles mesures de relance, le pic de pessimisme sur l’économie chinoise est peut-être passé.
5/ SUPER-BANQUE
La ruée vers la finalisation d’un accord entre les plus grandes banques suisses pourrait bientôt être terminée, UBS prévoyant de finaliser l’acquisition de son rival Credit Suisse dès le 12 juin.
Avec cela viennent des questions sur ce à quoi ressemblera la super-banque nouvellement créée, avec un bilan de 1,6 billion de dollars et des actifs supervisant de 5 billions de dollars.
De nombreux Suisses craignent que la banque combinée ne soit trop grande et trop risquée pour le petit pays, quoique riche. Ils craignent qu’il soit difficile à réglementer et que, s’il rencontrait des problèmes, cela puisse nuire à l’État. Les régulateurs suisses n’ont déjà pas réussi à éviter un désastre au Credit Suisse.
Et qu’adviendra-t-il des activités nationales du Credit Suisse, considérées comme le joyau de la couronne de la banque effondrée, ainsi que des milliers d’employés? UBS a déjà annoncé que les 120 000 employés de la banque combinée seraient éliminés.