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« Baba… aide-moi Baba… j’ai besoin de toi Baba…. » C’est ce que dit le protagoniste Zau au début de Tales of Kenzera, la voix tremblante. C’est la voix d’Abubakar Salim (Assassin’s Creed : Origins), qui a fondé Surgent Studios pour créer ce jeu alors qu’il fait face à la perte de son propre père.
Quand il prononce ces mots, on n’a pas l’impression qu’il agit.
C’est cet avantage brut et personnel qui élève Tales of Kenzera au-dessus de l’afflux habituel de metroidvanias indépendants. La révélation du jeu lors des Game Awards de l’année dernière a été l’un des moments les plus mémorables de la série alors que Salim a partagé l’histoire poignante de jouer à des jeux avec son père. C’est cette histoire personnelle avec le jeu qui a inspiré Tales of Kenzera et sa relation père-fils parallèle. Jouer à la démo dans le cadre du Steam Next Fest est une expérience saisissante.
Le titulaire Zau est un chaman, capable de manier les masques de la lune et du soleil pour de grandes capacités. Mais, comme il le souligne lui-même, « comment un chaman s’acquitte-t-il de ses fonctions alors que c’est lui qui a besoin de guérison ? » C’est pourquoi il invoque Kalunga, le dieu de la mort, et jure de diriger trois grands esprits pour récupérer l’âme de son père.
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Zau est affligé mais têtu, se jetant dans le danger uniquement par amour pour son Baba. Kalunga, quant à lui, est une divinité étonnamment attentionnée qui guide Zau dans sa quête – il est en quelque sorte une figure paternelle qui réprimande Zau pour son imprudence, le pousse et l’interroge, et lui propose également des plaisanteries comiques.
Il ressort clairement de la démo que cette relation père-fils touchante et honnête est au cœur du jeu et découle de la profonde expérience personnelle de Salim, associant une caractérisation intime à une grande quête. J’ai hâte de voir Zau grandir avec ou sans les conseils de Kalunga.
Au-delà de cela, cette histoire est simple et solide, avec un tarif metroidvania alors que Zau fait un double saut et se fraye un chemin à travers des environnements thématiques. C’est Ori et Hollow Knight – de très bonnes inspirations, soyons honnêtes – en passant par l’afro-fantasy. Et ces masques susmentionnés entrent en jeu pendant le combat. Avec le masque lunaire, Zau peut tirer des explosions magiques comme un pistolet, tandis que le masque solaire fournit de puissants coups de mêlée. Les batailles ont donc une stratégie, alors que Zau change de masque, plonge derrière les ennemis et libère des explosions de puissance grâce à des attaques spéciales. C’est fluide et satisfaisant, avec de la place pour une difficulté plus élevée plus tard dans le jeu – la démo n’inclut malheureusement aucun boss, mais j’espère que le jeu complet comprendra des défis suffisamment féroces, distincts et créatifs.
Toute metroidvania digne de ce nom nécessite des capacités uniques et Tales of Kenzera a également ce potentiel. La démo n’en comprend qu’un, mais elle permet à Zau de geler les rivières et les cascades pour offrir de nouveaux chemins et possibilités de sauter des murs – à juste titre, il est entraîné le long d’une rivière souterraine et doit trouver un moyen de s’échapper. Je suis certainement intrigué de voir quelles autres puissances sont en route et comment elles s’intègrent dans le folklore et le cadre mythologique africain d’inspiration bantoue. C’est ce qui élève le jeu encore plus loin, offrant une esthétique nouvelle rarement vue dans le jeu, soutenue par l’authenticité et l’émotion brute.
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2024 pourrait-elle être l’année des grandes metroidvanias ? Nous ne sommes qu’en février et nous avons déjà eu Prince of Persia : The Lost Crown et Ultros (plus la perspective alléchante de – murmurez-le – Silksong). Tales of Kenzera semble s’intégrer parfaitement.
Cette pièce fait partie de Wishlisted, une série d’une semaine sur Eurogamer couvrant certains de nos jeux préférés du Steam Next Fest de février 2024. Vous pouvez lire toutes les autres pièces de la série sur notre hub Liste de souhaits.