Customize this title in frenchTikTok défie l’emprise étroite de l’UE sur les Big Tech

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La société mère de TikTok, ByteDance, fait appel de la désignation de son application de réseau social comme passerelle qui soumettrait le service au régime européen strict de règles antitrust ex ante.

Le Digital Markets Act (DMA) est une loi européenne ciblant les entreprises technologiques qui ont acquis une telle position dominante sur des marchés numériques spécifiques qu’elles sont devenues des « gardiens » entre les entreprises et les utilisateurs finaux.

Cette désignation de gardien s’accompagne de règles ex ante strictes qui s’appliqueront à partir de mars 2024.

En septembre, la Commission européenne a désigné six contrôleurs détenant 22 « services de plateforme de base », allant des plateformes de partage de vidéos comme YouTube aux services de messagerie comme WhatsApp.

Les plateformes de médias sociaux comme TikTok, LinkedIn, Facebook et Instagram ont également été désignées dans le cadre du DMA. Les sociétés désignées avaient jusqu’à jeudi 16 novembre pour faire appel de la désignation devant le Tribunal de l’UE, ce que la société mère de TikTok, ByteDance, a décidé de faire juste avant la date limite.

Selon ByteDance, son application TikTok n’occupe pas une position « bien ancrée », n’est pas un opérateur historique sur le marché de la publicité numérique et n’atteint pas le seuil de revenus prévu par la loi sur l’Espace économique européen.

« Nos décisions de désignation sont accessibles au public. Ils justifient solidement ces désignations », a déclaré à Euractiv un porte-parole de la Commission, ajoutant que « la Commission respecte le droit de recours des entreprises et défendra ses décisions devant les tribunaux ».

Meta conteste les règles européennes des Big Tech concernant Messenger et Marketplace

Meta fait appel de la désignation de sa plateforme de messagerie instantanée Messenger et de son service d’intermédiation Marketplace, qui les soumettrait au régime strict de règles ex ante de l’Europe.

En vertu de la loi sur les marchés numériques, les entreprises technologiques qui ont acquis une telle position dominante…

Position retranchée

Le document publié par ByteDance explique que contrairement aux 21 « plates-formes de services de base » d’Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft, TikTok continue de « faire face à une intense pression concurrentielle » de la part de ces services numériques.

Il fait valoir que les concurrents ont « déjà exploité leur avantage commercial existant pour imiter » les fonctionnalités de TikTok. Il conclut finalement qu’en réglementant TikTok, le service pourrait entraver sa capacité à innover et à rester compétitif.

Aucun poste occupé

Les arguments avancés par ByteDance de TikTok sont que TikTok for Business n’a été lancé en Europe qu’en 2021. En tant qu’acteur récent sur le marché de la publicité numérique, il ne bénéficie pas d’une position « bien ancrée et durable » et les entreprises ne dépendent pas de TikTok pour atteindre leurs clients.

Un document publié par la Commission en septembre rétorque que « ByteDance a notifié la Commission » du fait qu’il a atteint le seuil d’au moins 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels établis dans l’Union européenne ou d’au moins 10 000 utilisateurs professionnels actifs par an.

Selon ByteDance, TikTok est utilisé chaque mois par plus de 134 millions de personnes en Europe, mais il n’atteint pas le seuil légal de revenus générés dans l’Espace économique européen (7,5 milliards d’euros par an).

Par ailleurs, l’entreprise considère que ByteDance a été désignée à tort sur la base de sa « capitalisation boursière mondiale », c’est-à-dire de ses opérations sur les marchés mondiaux, où ByteDance monétise d’autres services, comme Douyin, la version chinoise de TikTok, ou Toutiao, une plateforme de découverte de contenus.

Il ressort clairement du document de la Commission susmentionné que ByteDance a informé la Commission qu’il avait atteint le seuil permettant de considérer ByteDance comme un « gardien » et TikTok comme une « plateforme de services de base » en vertu de la loi sur les marchés numériques.

La société mère de TikTok affirme par ailleurs que « d’autres plateformes se trouvant dans une situation similaire à celle de TikTok ont ​​bénéficié d’une enquête de marché ». En effet, la Commission enquête actuellement pour savoir si iMessage d’Apple et Bing, Edge et Advertising de Microsoft respectent les seuils du DMA.

La Commission considère que « ces investigations visent à vérifier si une réfutation suffisamment étayée présentée par les entreprises démontre que les services en question ne devraient pas être désignés ».

Autres lois de l’UE

Enfin, ByteDance explique qu’elle « adopte » d’autres lois de l’UE, citant les actions mises en place dans le cadre de la loi sur les services numériques, le règlement de l’UE en matière de modération des contenus, avec 6 000 personnes modérant le contenu européen.

A ce sujet, la Commission a adressé le 9 novembre à TikTok, au titre du DSA, une demande d’informations sur les obligations liées « aux évaluations des risques et aux mesures d’atténuation pour protéger les mineurs en ligne », qui fait suite à une « demande d’informations concernant la propagation d’informations terroristes et contenus violents et discours de haine » envoyé par la Commission le 10 octobre.

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]

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