Customize this title in frenchTrois fois plus de migrants morts ou disparus en Méditerranée cet été

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« La Méditerranée est devenue un cimetière pour les enfants et leur avenir », a averti vendredi l’UNICEF.

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Trois fois plus de migrants sont morts ou ont disparu cet été alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée, a prévenu vendredi l’Unicef.

Ces conclusions interviennent dans un contexte de négociations diplomatiques tendues sur les questions migratoires en Europe, parallèlement à des politiques très controversées visant à résoudre ce problème dans certains pays.

Entre juin et août, au moins 990 personnes ont fait naufrage en Méditerranée centrale, la route maritime la plus dangereuse au monde reliant l’Afrique du Nord à l’Europe.

C’est trois fois plus que les 334 migrants qui ont perdu la vie sur la même période en 2022, selon un décompte de l’agence des Nations Unies pour l’enfance.

Même s’il n’existe pas de chiffres sur le nombre total d’enfants (l’UNICEF en dénombrait une dizaine par semaine en juillet), 11 600 « mineurs non accompagnés » ont tenté de rejoindre l’Italie entre janvier et mi-septembre 2023 à bord d’embarcations de fortune, soit 60 % de plus que sur la même période. l’année dernière (7.200), a indiqué l’agence à l’AFP.

« Un cimetière pour les enfants »

« La Méditerranée est devenue un cimetière pour les enfants et leur avenir. Le nombre tragique d’enfants qui sont morts en cherchant asile et sécurité en Europe est le résultat de choix politiques et d’un système migratoire défectueux », a déclaré Regina De Dominicis de l’UNICEF.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, plus de 2 500 migrants sont morts ou portés disparus entre le 1er janvier et le 24 septembre 2023, soit une augmentation de 50 % sur un an.

Les arrivées record de migrants sur la petite île italienne de Lampedusa ont remis à l’ordre du jour la coopération européenne dans la gestion des flux migratoires.

Avec 8 500 personnes débarquées sur l’île en trois jours, soit plus que l’ensemble de sa population, ces arrivées ont déclenché une tempête politique en Italie, qui a renforcé les mesures d’urgence.

Détermination de l’âge des « mineurs non accompagnés »

Le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni a approuvé mercredi soir un projet de décret ouvrant la possibilité de placer les mineurs non accompagnés de plus de 16 ans dans des établissements pour adultes.

Cela pourrait également les obliger à se soumettre à des examens médicaux pour déterminer leur âge.

Même si le projet de loi doit encore être approuvé par le Parlement, il est probable qu’il soit adopté avec la majorité absolue de la droite.

Le texte du projet de loi autorise des « mesures anthropométriques » et des tests comme les radiographies pour déterminer l’âge des jeunes migrants.

« Il ne sera plus possible de mentir sur son âge réel » pour éviter une éventuelle expulsion, a prévenu Giorgia Meloni sur sa page Facebook.

D’autres ont critiqué ce projet, le porte-parole de l’UNICEF en Italie, Andrea Iacomini, qualifiant les contrôles sur les mineurs d' »inquiétants ».

Sur la scène européenne, la situation en Méditerranée a relancé les discussions à Bruxelles sur le pacte migratoire, embourbé dans les dissensions depuis sa présentation par la Commission européenne en 2020.

Le pacte vise à renforcer les frontières extérieures de l’UE et un mécanisme de solidarité entre les 27 États membres pour traiter les demandeurs d’asile.

Les dirigeants des neuf pays méditerranéens de l’UE doivent se réunir à nouveau ce vendredi à Malte pour convenir de leurs positions sur cette question.

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Une réponse à l’échelle européenne est « absolument nécessaire »

« L’adoption d’une réponse à l’échelle européenne pour soutenir les enfants et les familles est « absolument nécessaire pour éviter que davantage d’enfants ne souffrent », a déclaré Regina De Dominicis de l’UNICEF.

Selon l’agence onusienne, ce sont « la guerre, les conflits, la violence et la pauvreté » qui poussent les enfants « à fuir seuls leur pays d’origine ».

Confrontés à « l’exploitation et aux abus à toutes les étapes » de l’exil – et aux risques de naufrages en mer – ceux qui atteignent les côtes européennes sont d’abord « détenus » dans des centres avant d’être transférés dans des structures d’accueil « généralement fermées », déplore l’Unicef.

L’agence dénombre 21.700 enfants non accompagnés dans ces centres en Italie, contre 17.700 il y a un an.

A cet égard, le dernier resserrement de la vis italien est particulièrement inquiétant : « On ne peut pas les mettre avec des adultes », prévient Andrea Iacomini en Italie.

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