Customize this title in frenchTrois leaders de l’opposition tunisienne en grève de la faim en prison

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Les dirigeants du parti Ennahdha arrêtent de manger pour protester contre leur incarcération pour terrorisme et blanchiment d’argent.

Trois dirigeants du parti d’opposition tunisien Ennahdha sont en grève de la faim pour protester contre leur détention et leur privation de leurs droits fondamentaux dans ce qui est largement considéré comme faisant partie d’une répression gouvernementale contre les opposants au président Kais Saied.

Sahbi Atig, 64 ans, est en grève de la faim depuis 32 jours. Sa santé s’est gravement détériorée, a déclaré lundi sa femme, Zeineb Mraihi, après lui avoir rendu visite en prison.

Atig, membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha, a été arrêté le 6 mai alors qu’il se rendait à une conférence en Turquie. Il est détenu depuis pour « soupçon de blanchiment d’argent ».

« Il a perdu 17 kg [37lbs]son rythme cardiaque est faible et il peut à peine parler », a déclaré Mraihi, ajoutant qu’Atig a passé plusieurs jours en soins intensifs dans un hôpital il y a une semaine.

« Politique dangereuse »

Ennahdha a publié lundi un communiqué après qu’un autre de ses dirigeants, Ahmed Mechergui, 54 ans, ancien député et directeur de cabinet du chef du parti, a entamé dimanche une grève de la faim pour protester contre son incarcération depuis le 18 avril.

« Forcer les détenus à entamer des grèves de la faim en dernier recours pour se défendre est une politique dangereuse et un grand risque pour la vie des Tunisiens dont le seul tort est leur désaccord avec les autorités au pouvoir », indique le communiqué.

Il a également fait référence à la détention du militant et membre d’Ennahdha Shura Youssef Nouri, qui a été arrêté à peu près au même moment que Mechergui. Nouri est en grève de la faim depuis le 24 avril pour « protester contre l’absence des droits les plus élémentaires et fondamentaux des prisonniers », a déclaré son avocate Latifa Habbechi le premier jour de sa grève.

Samedi, Ennahdha a publié une pétition de 52 professeurs de droit tunisiens appelant le gouvernement à libérer « tous les détenus politiques et les prisonniers d’opinion emprisonnés sans justification ni procès équitable ».

En mars, le Parlement européen, dans une résolution non contraignante, a dénoncé la « dérive autoritaire » de Saied, qui a qualifié les détenus de « terroristes » impliqués dans un « complot contre la sûreté de l’Etat ».

Le parti Ennahdha était le plus important au parlement avant que Saied ne dissolve la chambre en juillet 2021 dans le cadre d’une prise de pouvoir lui permettant de gouverner par décret dans la seule démocratie issue des soulèvements du printemps arabe il y a plus de dix ans.

Un tribunal tunisien a condamné le mois dernier le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, à une peine d’un an de prison pour des accusations liées au terrorisme, que le parti a condamnées comme un « verdict politique injuste ».

Ghannouchi et Atig font partie de plus de 20 opposants politiques et personnalités de Saied arrêtés depuis février, dont d’anciens ministres et des hommes d’affaires.

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