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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Le nouveau logo de Twitter est visible sur cette illustration prise le 24 juillet 2023. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo
Par Kanishka Singh
WASHINGTON (Reuters) – Twitter a violé ses contrats en ne versant pas les millions de dollars de primes que la société de médias sociaux, désormais appelée X Corp, avait promise à ses employés, a statué vendredi un juge fédéral.
Mark Schobinger, qui était directeur principal des rémunérations de Twitter avant de quitter l’entreprise d’Elon Musk en mai, a poursuivi Twitter en juin, alléguant une rupture de contrat.
La poursuite de Schobinger alléguait qu’avant et après que le milliardaire Musk ait acheté Twitter l’année dernière, il avait promis aux employés 50 % de leurs primes cibles pour 2022, mais n’avait jamais effectué ces paiements.
En rejetant la requête de Twitter visant à rejeter l’affaire, le juge de district américain Vince Chhabria a statué que Schobinger avait invoqué de manière plausible une réclamation pour rupture de contrat en vertu de la loi californienne et qu’il était couvert par un plan de bonus.
« Une fois que Schobinger a fait ce que Twitter avait demandé, l’offre de Twitter de lui verser un bonus en retour est devenue un contrat contraignant en vertu de la loi californienne. Et en refusant prétendument de payer à Schobinger le bonus promis, Twitter a violé ce contrat », a écrit le juge.
X n’a plus de bureau de relations avec les médias. La société n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur son compte X en dehors des heures de bureau.
Les avocats de Twitter ont fait valoir que la société n’avait fait qu’une promesse orale qui n’était pas un contrat et que la loi du Texas devrait régir l’affaire, selon Courthouse News, qui a été le premier à rendre compte de la décision. Le juge a statué que la loi californienne régissait l’affaire et que « les arguments contraires de Twitter échouent tous ».
X a fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires de la part d’anciens employés et dirigeants depuis que Musk a racheté l’entreprise et supprimé plus de la moitié de ses effectifs.
Les poursuites font diverses allégations, notamment que X aurait fait preuve de discrimination à l’égard des employés plus âgés, des femmes et des travailleurs handicapés, et aurait omis de prévenir à l’avance les licenciements massifs. L’entreprise nie tout acte répréhensible.