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(Reuters) – Un Britannique accusé d’avoir fraudé des investisseurs de près de 100 millions de dollars grâce à une combine de type Ponzi impliquant des vins de luxe inexistants a plaidé non coupable samedi devant un tribunal américain.
Stephen Burton, 58 ans, a été extradé vendredi du Maroc vers New York pour faire face aux accusations après avoir été arrêté en 2022 après être entré dans ce pays en utilisant un faux passeport zimbabwéen, ont indiqué les autorités.
Les procureurs fédéraux ont déclaré que Burton, avec un co-défendeur, dirigeait Bordeaux Cellars, une société qui, selon eux, négociait des prêts entre investisseurs et collectionneurs de vin fortunés.
Burton a plaidé non coupable de l’acte d’accusation qui a été déposé en 2022 et a été placé en détention en attendant son procès, selon un porte-parole du bureau du procureur américain.
Burton et son co-accusé James Wellesley auraient sollicité 99 millions de dollars auprès d’investisseurs de juin 2017 à février 2019, les contactant notamment lors de conférences aux États-Unis et à l’étranger.
Les hommes ont déclaré aux prêteurs que les prêts seraient garantis par le vin qu’ils stockaient pour de riches collectionneurs et ont promis des bénéfices sous forme de paiements d’intérêts, ont affirmé les procureurs.
Cependant, ces collectionneurs « n’existaient pas réellement et Bordeaux Cellars n’assurait pas la garde du vin, censé garantir les prêts », a déclaré samedi le bureau du procureur américain du district est de New York dans un communiqué.
Reuters n’a pas pu joindre immédiatement les avocats de Burton et Wellesley. Wellesley, également citoyen britannique, attend actuellement son extradition au Royaume-Uni.
S’ils sont reconnus coupables, les accusés risquent chacun jusqu’à 20 ans de prison pour des accusations de fraude électronique, de complot de fraude électronique et de complot de blanchiment d’argent.