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L’État du Gabon s’est joint au conflit, mettant en lumière la question plus large du rapatriement du patrimoine culturel africain pillé à l’époque coloniale.
Un brocanteur français est poursuivi en justice par un couple de retraités qui lui auraient vendu un masque africain rare du XIXe siècle pour seulement 150 euros, avant de le revendre pour la somme faramineuse de 4,2 millions d’euros.
La procédure judiciaire engagée par le couple français a débuté mardi 31 octobre.
Mais un tiers a été invité, l’État du Gabon, qui entend récupérer ce trésor, marquant le dernier chapitre d’un débat grandissant autour de la restitution du patrimoine culturel africain, longtemps déplacé à l’époque de la France coloniale.
D’où vient le masque ?
Le couple, un employé retraité de 88 ans et son épouse, mère au foyer de 81 ans, avaient fait appel à un brocanteur pour se débarrasser des vieilles cochonneries accumulées dans leur résidence secondaire dans le Gard. .
Parmi ces objets apparemment sans valeur : un masque en bois sculpté ayant appartenu à un ancêtre, ancien gouverneur colonial en Afrique, qu’ils allaient finalement brader pour 150 euros, en septembre 2021, en même temps que des lances, un couteau de circoncise , un soufflet et des instruments de musique.
Quelques mois plus tard, ils ont appris avec stupéfaction dans un article de journal que leur masque avait atteint un prix impressionnant. 4,2 M€ aux enchères à Montpellier.
Des membres de la communauté gabonaise résidant dans le sud de la France ont assisté à la vente aux enchères en signe de protestation, arguant que le masque n’aurait jamais dû être proposé à la vente et insistant sur le fait qu’il devrait être rapatrié au Gabon.
Ne parvenant pas à récupérer l’objet, le couple engage désormais une action en justice pour récupérer le montant de la valeur du masque à la fin de sa durée de vie. enchères à Montpellier en mars 2022.
Détails de l’affaire
Le brocanteur avait fixé le prix « en se basant sur des sites internet dédiés » et sur des avis de commissaires-priseurs « qui ne voulaient pas de l’objet », a précisé Me Patricia Pijot, son avocate, soulignant que son client « n’est pas un professionnel de l’évaluation ni un africain ». art. »
Egalement absent de l’audience, le marchand d’art nie toute intention de fraude. Pour preuve de son honnêteté, rappelait son avocat, il avait même proposé de verser au couple la valeur de 300 000 € estimée par les commissaires-priseurs de la maison de ventes de Montpellier.
Le catalogue de la salle des ventes précisait que l’objet rare avait été « récupéré vers 1917, dans des circonstances inconnues, par le gouverneur colonial français René-Victor Édouard Maurice Fournier (1873-1931), probablement lors d’une tournée au Gabon ».
L’entrée de l’État gabonais dans la bataille judiciaire
Mais c’est donc un tiers qui pourrait in fine récupérer le masque.
Dès l’ouverture du procès d’Alès, deux avocats représentant le gouvernement de transition du Gabon ont demandé que leur intervention volontaire soit considérée comme recevable, afin de « réaliser l’annulation successive des ventes de ce masque, son rapatriement et la consignation des fonds ».
L’État gabonais demande également un « sursis à statuer » pour poursuivre simultanément une affaire pénale engagée devant le tribunal judiciaire de Montpellier.
Après qu’une première plainte pour recel ait été déposée en mars 2023 par le collectif Gabon Occitanie, qui souhaitait alerter les autorités gabonaises, l’État gabonais a lui-même déposé plainte, toujours pour recel, en septembre.
C’est dans ce cadre qu’une restitution du masque est réclamée.
La délibération est fixée au 19 décembre.