Customize this title in frenchUn groupe armé colombien annule ses « actions » après les attentats à la bombe

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Jamundi (Colombie) (AFP) – Un groupe armé engagé dans des négociations de paix avec le gouvernement colombien a annoncé vendredi la cessation immédiate de toutes « actions offensives » après que deux attentats à la voiture piégée en autant de jours ont tué deux personnes et en ont blessé plusieurs autres.

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L’État-major général central (EMC), une faction dissidente des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) qui ont désarmé en 2017, a déclaré dans un communiqué qu’il avait ordonné à « tous les fronts, colonnes et compagnies » de « suspendre leurs offensives ». actions sur tout le territoire national contre les forces de sécurité.

La cessation prendra effet immédiatement et jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu convenu avec le gouvernement entre en vigueur le 8 octobre, a déclaré l’EMC, qui a revendiqué le premier des deux attentats mais pas l’autre.

L’annonce de l’EMC intervient quelques heures seulement après qu’une voiture piégée a explosé devant un commissariat de police, blessant cinq civils, à Jamundi, dans le département de Valle del Cauca, où les rebelles combattent les soldats engagés dans la répression du trafic de drogue.

« Attaque répréhensible à Jamundi », a écrit le président Gustavo Petro sur X, anciennement Twitter, la qualifiant d’action de représailles.

« Nous continuons de nuire aux économies illégales et la réaction se traduit par des actes de violence », a-t-il ajouté, jurant que l’Etat « ne cédera pas ».

Un communiqué de la police indique que les cinq personnes blessées étaient toutes des civils. L’un d’eux était dans un état grave.

La bombe a endommagé la façade du commissariat et cinq maisons à proximité.

Le ministre de la Défense, Ivan Velasquez, a pointé du doigt l’EMC.

« Nous avons dû avancer mètre par mètre, nous avons creusé des tranchées, à certains endroits il y a eu des combats au corps à corps », a-t-il déclaré à propos de l’opération en cours contre le trafic de drogue dans la région.

« Il est clair que l’EMC essaie de… distraire, de faire pression ailleurs pour que nous arrêtions cette opération, que nous n’arrêterons pas », a déclaré le ministre à Radio Caracol.

‘Une erreur’

Mercredi, une autre voiture piégée visant un commissariat de police dans la même région a tué deux civils.

« Nous reconnaissons comme une erreur l’imprécision de cette action militaire au cours de laquelle deux civils ont été tués et cinq blessés », indique le communiqué d’EMC. L’explosion de vendredi n’est pas mentionnée.

L’attaque de mercredi est survenue juste un jour après que Bogota et l’EMC ont annoncé qu’ils tiendraient des pourparlers de paix à partir du 8 octobre et observeraient un cessez-le-feu de 10 mois commençant à la même date.

L’EMC est composé d’anciens combattants des FARC – environ 3 500 selon les données officielles – qui ont rejeté l’accord de paix de 2016 entre le gouvernement et le groupe rebelle marxiste aujourd’hui dissous.

Elle n’a cessé d’accroître sa présence dans les territoires anciennement occupés par les FARC et largement abandonnés par les forces gouvernementales.

Velasquez a déclaré qu’environ les trois quarts du financement de l’EMC proviennent de la culture de la drogue dans le sud-ouest de la Colombie, le plus grand producteur mondial de cocaïne.

Petro a pris ses fonctions en août dernier avec la promesse d’apporter une « paix totale » dans un pays meurtri par des décennies de conflit civil entre l’État et divers groupes de guérilla de gauche, les paramilitaires de droite et les trafiquants de drogue.

Bogota est en pourparlers avec l’EMC et d’autres groupes armés.

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