Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Publié le: Modifié:
Le Caire (AFP) – Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a rencontré samedi son homologue syrien Faisal Mekdad au Caire, une première depuis que la guerre civile en Syrie a éclaté il y a plus de dix ans, a indiqué le bureau de Shoukry.
La réunion intervient au milieu d’un engagement arabe amplifié avec le gouvernement de Damas qui a été politiquement isolé dans la région depuis le début de la guerre en Syrie et a été expulsé de la Ligue arabe basée au Caire en 2011 pour sa répression sanglante des manifestations pro-démocratie.
La visite de Mekdad au Caire est la « première en plus de 10 ans » pour un haut diplomate syrien et a vu une réunion à huis clos entre les deux ministres suivie de discussions entre les délégations des deux pays, a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères.
Plusieurs pays arabes se sont précipités au secours de la Syrie après qu’un tremblement de terre du 6 février a tué des dizaines de milliers de personnes dans ce pays déchiré par la guerre et en Turquie voisine.
À l’époque, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait appelé son homologue syrien Bachar al-Assad dans une manifestation de soutien sans précédent depuis l’entrée en fonction de Sissi en 2014.
Les principaux diplomates des deux pays se sont également entretenus par téléphone au lendemain du séisme.
Shoukry s’est ensuite rendu à Damas et a rencontré Assad le 27 février lors du premier voyage du genre en plus d’une décennie.
Les discussions de samedi ont porté sur « le soutien au peuple syrien pour restaurer (l’unité et la souveraineté du pays) sur l’ensemble de ses territoires », a indiqué le ministère égyptien dans un communiqué.
Shoukry a appelé à un « règlement politique global de la crise syrienne », tout en réitérant le soutien du Caire aux efforts de l’envoyé spécial des Nations unies pour résoudre le conflit.
Les deux ministres ont également convenu « d’intensifier les canaux de communication » entre leurs pays, selon le communiqué.
Contrairement à d’autres gouvernements arabes, Le Caire n’a jamais complètement rompu ses liens avec Damas après la guerre, mais les relations ont été dégradées.
Mais au lendemain du séisme, des poids lourds comme l’Arabie saoudite ont envoyé de l’aide à la Syrie, suivis de pourparlers entre Riyad et Damas pour reprendre les services consulaires.
Les Émirats arabes unis ont mené la charge pour ramener la Syrie dans le giron arabe, le président Mohamed ben Zayed Al Nahyan ayant déclaré le mois dernier que « le moment est venu » pour que la Syrie soit réintégrée dans la région au sens large.
© 2023 AFP