Customize this title in frenchUn homme met le feu à des pages du Coran devant la mosquée de Stockholm

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Stockholm (AFP) – Un homme a incendié mercredi des pages du Coran devant la principale mosquée de Stockholm, entraînant une condamnation rapide de la Turquie qui retarde la candidature de la Suède à l’adhésion à l’OTAN quelques jours avant un sommet.

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La police suédoise avait accordé un permis pour la manifestation conformément aux protections de la liberté d’expression, mais avait également ouvert une enquête sur l’homme, originaire d’Irak, pour « agitation contre un groupe ethnique ».

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a qualifié de « méprisable » l’incendie des pages du livre sacré islamique.

« Il est inacceptable d’autoriser ces actions anti-islamiques sous prétexte de liberté d’expression », a écrit sur Twitter le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. « Fermer les yeux sur des actes aussi atroces, c’est être complice. »

La Turquie bloque la candidature de la Suède à l’OTAN en raison de ce qu’elle perçoit comme l’échec de Stockholm à réprimer les groupes kurdes qu’elle considère comme des « terroristes », et s’est particulièrement offensée d’un autre Coran brûlé devant son ambassade à Stockholm en janvier.

Une réunion entre les meilleurs diplomates des pays est prévue le 6 juillet au siège de l’OTAN à Bruxelles, les homologues de l’OTAN faisant pression pour que la Turquie accorde le feu vert à la Suède d’ici le sommet qui se tiendra en Lituanie les 11 et 12 juillet.

Dans sa décision écrite autorisant la manifestation, la police de Stockholm a déclaré que les risques pour la sécurité associés à l’incendie « n’étaient pas de nature à justifier, en vertu des lois en vigueur, une décision de rejeter la demande ».

‘Exprimer mon opinion’

Salwan Momika, 37 ans, qui a fui en Suède il y a plusieurs années, avait demandé à la police l’autorisation de brûler le livre saint « pour exprimer mon opinion sur le Coran ».

Avant la manifestation, Momika a déclaré à l’agence de presse TT qu’il souhaitait également souligner l’importance de la liberté d’expression.

« C’est la démocratie. Elle est en danger s’ils nous disent que nous ne pouvons pas faire cela », a déclaré Momika.

Sous une forte présence policière et avec une dizaine d’opposants lui criant dessus en arabe, Momika, vêtu d’un pantalon beige et d’une chemise, s’est adressé à plusieurs dizaines de personnes par mégaphone.

Il a piétiné le Coran et y a mis des tranches de lard, ce qui est interdit dans l’islam. Il a ensuite mis le feu à quelques pages avant de le refermer et de lui donner des coups de pied comme un ballon de football tout en agitant des drapeaux suédois, ont rapporté des correspondants de l’AFP sur place.

La police avait bouclé une zone dans un parc à côté de la mosquée séparant Momika et un co-manifestant de la foule.

La police a déclaré plus tard dans un communiqué que la manifestation n’avait pas causé de « troubles à l’ordre », mais a ajouté qu’une enquête avait été ouverte pour « agitation contre un groupe ethnique » parce que Momika avait choisi de brûler le Coran si près d’une mosquée.

La police a ajouté qu’il faisait également l’objet d’une enquête pour violation d’une interdiction temporaire d’allumer des feux – en place en raison d’une vague de chaleur.

Noa Omran, une artiste de 32 ans originaire de Stockholm, a qualifié la manifestation de « absolument folle ».

« C’est juste de la haine déguisée au nom de la démocratie et de la liberté, ce qui n’est pas le cas », a déclaré à l’AFP la femme, qui a déclaré que sa mère était d’origine musulmane.

Contrecoup dans le monde musulman

L’autorisation de la police pour la manifestation est intervenue deux semaines après qu’une cour d’appel suédoise a rejeté la décision de la police de refuser les autorisations pour deux manifestations à Stockholm qui devaient inclure des incendies de Coran.

La police avait à l’époque évoqué des problèmes de sécurité, à la suite de la manifestation de janvier qui avait conduit à des semaines de manifestations et d’appels au boycott des produits suédois.

Des actes similaires ont par le passé déclenché de violentes protestations et l’indignation dans le monde musulman.

Il y a eu des semaines de manifestations après que le Coran a été brûlé devant l’ambassade de Turquie en Suède en janvier © Shafiullah KAKAR / AFP

Les États-Unis, la plus grande puissance de l’OTAN, se sont joints à la critique de l’incendie du Coran mais ont réitéré leur soutien à l’entrée de la Suède dans l’alliance.

« Nous avons toujours dit que brûler des textes religieux est irrespectueux et blessant et ce qui pourrait être légal n’est certainement pas nécessairement approprié », a déclaré le porte-parole du département d’État Vedant Patel aux journalistes à Washington.

« Nous continuons de croire que la Suède devrait devenir membre de l’OTAN dès que possible », a-t-il dit, qualifiant le pays de « partenaire de défense fort et capable qui partage les valeurs de l’OTAN ».

S’adressant au journal Aftonbladet en avril, Momika a déclaré que son intention n’était pas de saboter la candidature de la Suède à l’OTAN et qu’il avait envisagé d’attendre pour organiser sa manifestation jusqu’à ce que le pays ait rejoint l’alliance.

« Je ne veux pas nuire à ce pays qui m’a accueilli et a préservé ma dignité », a déclaré Momika au journal.

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