Customize this title in frenchUn influenceur nigérian propose un glossaire des « mots sexuels » français modernes dans un nouveau livre

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Dans un monde post-#MeToo, l’auteure et influenceuse Camille Aumont Carnel s’interroge sur ce que véhiculent les mots que nous utilisons sur nos sexualités dans son nouveau livre.

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Le langage que nous utilisons est extrêmement important, surtout lorsqu’il s’agit de sexualité.

Sexebien sûr, implique à la fois des éléments physiques et psychologiques, ce qui rend notre choix de mots essentiel pour un consentement éclairé et garantir des expériences sûres et agréables.

Pourtant, notre société continue de se débattre avec la persistance de propos porteurs de stigmatisation et de honte. Un langage hétéronormatif peut marginaliser davantage LGBTQ+ communauté, tandis que les expressions genrées peuvent perpétuer les stéréotypes et renforcer les rôles de genre traditionnels.

C’est là qu’intervient Camille Aumont Carnel, championne de la sexualité positive et aspirante façonneuse de la langue française, qui vient de sortir son deuxième livre, intitulé « Les mots du Q », le français pour cul et une référence à tout ce qui est sexuel).

Avec ce livre, la Nigériane de 26 ans entend décortiquer les expressions problématiques autour de la sexualité et lutter contre ce qu’elle qualifie de « violences linguistiques » au sein de la langue française.

Elle estime que les préjugés linguistiques en français, comme la notion de « masculin prédominant sur le féminin », auxquels les enfants sont confrontés dès leur plus jeune âge, donnent lieu à diverses formes de violence.

Des expressions problématiques difficiles

Dans le cadre de sa mission de militante féministe de la « quatrième vague », Carnel se charge de décortiquer les expressions problématiques et de proposer de nouveaux termes pour créer un dialogue plus détendu et inclusif sur la sexualité.

Au lieu de dire « je m’en fous », elle suggère d’utiliser l’expression « je ne m’en fous pas ».

Elle introduit des termes comme « désert de libido » et « érection surprise », tout en critiquant des expressions comme « perdre sa virginité » pour leurs connotations patriarcales et hétéronormatives.

Elle espère que parmi la centaine d’expressions qu’elle propose, même si quelques-unes seulement sont acceptées dans la société, ce sera pour elle une réussite.

Qui est Camille Aumont Carnel ?

Sa page Instagram, @jemenbatsleclito, née il y a cinq ans d’une « impulsion viscérale » de bousculer les mentalités, sert à la fois de journal personnel et d’exutoire pour des discussions sur la sexualité.

Elle compte désormais près de 678 000 abonnés.

Avec des publications qui reçoivent des dizaines de milliers de likes, Carnel partage franchement ses expériences avec humour et franchise.

Elle écrit : « Je me suis regardée dans un miroir pendant un orgasme, même le mur a éclaté de rire », et « Liberté, Égalité, Vibrateur Chargé ».

Diplômée du prestigieux programme culinaire de l’école Ferrandi, l’ancienne apprentie chef utilise également sa plateforme pour dénoncer le sexisme dans le monde culinaire.

À travers @jedisnonchefun autre de ses comptes Instagram, elle partage les histoires de victimes dans une industrie qui, selon elle, laisse « une large place à la violence, au harcèlement et aux abus sexuels ».

Considérée comme une « icône féministe » contemporaine par son éditeur, sa success story numérique lui a valu de figurer dans la liste 2022 du magazine Forbes des 30 personnalités de moins de 30 ans les plus influentes en France.

« J’ai toujours été très ambitieux. Le sujet de la sexualité n’a jamais vraiment été un tabou pour moi », explique Carnel à l’AFP.

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« On m’a donné une confiance en moi indéniable, presque indestructible », affirme Carnel en référence à ses parents adoptifs franco-libanais qui l’ont accueillie alors qu’elle n’avait que deux mois au Niger.

Après avoir géré à succès quatre comptes Instagram, produit des contenus audiovisuels et écrit deux livres (dont « #Adosexo », un manuel d’éducation sexuelle pour adolescents publié par Albin Michel), une chose est sûre : Camille Aumont Carnel ne recule pas devant la place. .

« Nous devons lutter contre beaucoup de choses très patriarcales qu’on essaie de nous imposer, comme être discret, ne pas parler très fort, ne pas prendre beaucoup de place », explique-t-elle.

« Mais quand j’y arrive, j’ai vraiment besoin d’occuper l’espace, car à un moment donné, dans une société où tout est question de force et de domination, il faut se démarquer. »



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