Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Publié le: Modifié:
Moscou (AFP) – Moscou a officiellement accusé le journaliste américain Evan Gershkovich d’espionnage, ont rapporté vendredi les agences de presse russes, ajoutant qu’il avait nié les accusations.
L’arrestation du correspondant du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, a provoqué un tollé de la part des médias et des groupes de défense des droits, ainsi que des responsables gouvernementaux à Washington.
« Les enquêteurs du FSB ont accusé Gershkovich d’espionnage dans l’intérêt de son pays », a déclaré l’agence d’Etat russe TASS, citant une source policière.
« Il a catégoriquement nié toutes les accusations et a déclaré qu’il était engagé dans des activités journalistiques en Russie », a déclaré TASS.
L’arrestation de Gershkovich est considérée comme une grave escalade de la répression de Moscou contre les médias.
Sa publication, l’une des plus prestigieuses aux Etats-Unis, « dément avec véhémence les allégations » contre son « journaliste de confiance et dévoué ».
L’affaire a été classée secrète, ce qui limite la quantité d’informations disponibles.
Son arrestation intervient également alors que les relations de Moscou avec Washington ont été gravement dégradées en raison de l’offensive ukrainienne.
Washington accuse depuis longtemps Moscou d’arrêter arbitrairement des Américains afin d’obtenir la libération de Russes détenus.
Le président américain Joe Biden a appelé vendredi à la libération de Gershkovich, la Maison Blanche qualifiant les accusations portées contre lui de « ridicules ».
Les dirigeants démocrate et républicain du Sénat américain ont également dénoncé son arrestation.
« Nous condamnons fermement la détention injustifiée du citoyen américain et journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich, et exigeons la libération immédiate de ce journaliste indépendant internationalement connu et respecté », ont déclaré le chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer et le chef républicain Mitch McConnell dans une rare déclaration commune.
« Qu’on ne s’y trompe pas : le journalisme n’est pas un crime », ont écrit les dirigeants du Sénat. « Nous exigeons que les accusations sans fondement et fabriquées contre M. Gershkovich soient abandonnées et qu’il soit immédiatement libéré. »
Schumer et McConnell ont également réitéré leur « condamnation des tentatives continues du gouvernement russe d’intimider, de réprimer et de punir les journalistes indépendants et les voix de la société civile ».
Mais la Russie a déclaré jeudi qu’il était « inutile » d’essayer de faire pression sur Moscou à propos de l’affaire.
Gershkovich a travaillé pour l’AFP en Russie avant de travailler pour le Journal.
© 2023 AFP