Customize this title in frenchUn lobbyiste belge poursuit von der Leyen pour des contrats avec Pfizer

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Une lobbyiste belge a porté plainte directement contre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, devant un tribunal belge dans une affaire qui pourrait faire lever son immunité et examiner les SMS échangés avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla.

Von der Leyen et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, ont été soupçonnés d’avoir directement négocié une prolongation de contrat de 1,8 milliard d’euros pour des doses supplémentaires aux pays de l’UE par SMS, bien que la Commission n’ait jusqu’à présent fait l’objet de plaintes administratives qu’à cause de cela.

Frédéric Baldan, un lobbyiste belge accrédité auprès des institutions européennes, a décidé de poursuivre von der Leyen à titre personnel car il estime que les infractions présumées ont sapé les finances publiques de son pays et la confiance du public, qui est définie dans la plainte comme «la foi collective en l’État en tant que pouvoir institutionnel pour travailler pour le bien commun ».

Baldan a porté plainte devant le tribunal de grande instance de Liège le 5 avril.

Le juge doit enquêter et ne peut pas dire que la plainte est irrecevable, a expliqué Diane Protat, avocate au barreau de Paris, dans un entretien aux côtés de Baldan pour France-Soir le 14 avril – ce qui signifie que le juge devra peut-être demander la levée de l’immunité de von der Leyen pour mener l’enquête.

« SMSgate prend une tournure criminelle. Le président de la Commission européenne est accusé d' »usurpation de fonctions et de titre », de « destruction de documents publics » et de « prise illégale d’intérêts et corruption ». A suivre, tout comme l’enquête en cours du Parquet européen », a déclaré la députée Michèle Rivasi (Verts/ALE) sur Twitter.

Usurpation de fonctions et de titres

Selon le lobbyiste, von der Leyen a agi en dehors des traités de l’UE et au-delà de son mandat au nom des États membres, dont la Belgique, dont il est ressortissant.

En matière de santé, les traités de l’UE confèrent à l’Union une compétence d’appui, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’une compétence exclusive ou partagée avec les États.

Selon Baldan, les États membres ont mandaté la Commission pour conclure un contrat-cadre pour l’achat de vaccins en leur nom, et non von der Leyen elle-même.

Pourtant, selon la commissaire européenne à la santé Stella Kyriakides, von der Leyen n’a pas participé à la négociation des contrats de vaccins COVID.

Destruction de documents publics, corruption

Concernant les textos controversés qui ont déjà été demandés par le Médiateur européen et la Cour des comptes européenne, mais en vain, Baldan avance que si von der Leyen les supprimait, cela reviendrait à détruire des documents administratifs.

Si elle ne veut tout simplement pas les divulguer, Baldan dit que von der Leyen agirait comme un public qui enfreint arbitrairement les droits inscrits dans la constitution – une infraction pénale en vertu du code pénal belge.

Et si von der Leyen refuse de révéler les messages parce qu’ils sont privés, ils montreraient alors une relation intime entre von der Leyen et Bourla, ce qui équivaudrait à un grave conflit d’intérêts dans les négociations contractuelles, a-t-il ajouté.

Dans sa plainte, Baldan souligne également le privilège spécial que Pfizer a reçu en tant que fournisseur de vaccins de l’UE. Sur les 40,4 millions de vaccins COVID-19 que la Belgique a reçus de tous les fabricants en 2022, 27,9 millions provenaient de Pfizer, selon les données de l’Institut de santé publique Sciensano.

Baldan a également déclaré à EURACTIV qu’il demanderait au juge d’instruction chargé de l’affaire de consulter les SMS, ce qu’il peut légalement faire dans le cadre d’une enquête.

Le lobbyiste – qui réclame 50 000 € pour son préjudice moral – a décidé d’agir après avoir assisté à une conférence organisée l’an dernier au Parlement européen à Strasbourg par les eurodéputées Identité et Démocratie (ID) Virginie Joron et Christine Anderson abordant notamment les effets secondaires de la vaccin. Il estime qu’il y a un problème avec la démocratie européenne et la manière dont la Commission traite la situation.

(Anne-Sophie Gayet | EURACTIV.com)



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