Customize this title in frenchUn médecin met en garde contre les risques graves pour les bébés dus à la malnutrition à Gaza

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Dans un hôpital situé au nord de Gaza, un pédiatre a exprimé son impuissance à venir en aide à plus de la moitié des nourrissons dont il s’occupait en raison de graves pénuries alimentaires.

Le Dr Imad Dardonah, pédiatre à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, a exprimé sa détresse face à la situation désastreuse dans laquelle sont confrontés les nourrissons dont il s’occupe en raison de graves pénuries alimentaires.

Il a déploré que plus de la moitié des bébés amenés à l’hôpital ne puissent pas être soignés de manière adéquate en raison du manque de fournitures essentielles.

Dans sa déclaration, le Dr Dardonah a souligné le rôle crucial de la malnutrition dans l’escalade des taux de mortalité infantile. Il a expliqué que l’hôpital a du mal à gérer 50 à 60 pour cent des cas reçus, les seules options disponibles étant des solutions salines ou sucrées.

Vendredi, lors d’un point de presse de l’ONU, un porte-parole a fait état de la mort tragique de quatre enfants à l’hôpital Kamal Adwan dans la nuit, soulignant l’urgence de la situation.

Les conditions pénibles ont été capturées dans une vidéo distribuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), montrant des nourrissons dans des couveuses endurant des conditions exiguës et des pannes de courant intermittentes.

Selon le dernier rapport de l’OMS intitulé « Vulnérabilité nutritionnelle et analyse de la situation – Gaza », la malnutrition est particulièrement grave dans l’enclave nord. Il est choquant de constater qu’un enfant de moins de deux ans sur six souffre de malnutrition aiguë, et près de 3 % d’entre eux souffrent d’émaciation sévère, la forme de malnutrition la plus mortelle.

Avant le début des hostilités, la malnutrition était un phénomène rare à Gaza, avec seulement 0,8 pour cent des enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë, comme l’a rapporté l’OMS.

La crise humanitaire à Gaza a atteint des niveaux alarmants, avec au moins 576 000 personnes, soit un quart de la population, au bord de la famine, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.

En réponse à cette situation désastreuse, la Jordanie et la France ont procédé à des largages aériens d’aide sur Gaza. En outre, les États-Unis ont annoncé des plans de largage militaire de nourriture et de fournitures. Cependant, ces efforts surviennent au milieu d’incidents tragiques, comme la mort d’une centaine de Palestiniens qui tentaient d’atteindre un convoi humanitaire près de la ville de Gaza.

L’offensive israélienne, lancée en représailles à une attaque du Hamas contre des villes israéliennes, a encore exacerbé la crise. Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 30 000 Palestiniens ont perdu la vie lors de l’offensive.

Le Dr Dardonah a lancé un appel sincère en faveur d’un cessez-le-feu afin de faciliter l’acheminement de l’aide et des vivres à Gaza, soulignant le besoin urgent de soulager les souffrances de ses habitants. Les pourparlers de cessez-le-feu en cours n’ont pas abouti car le Hamas continue de s’en tenir à ses exigences malgré de lourdes pertes civiles et Israël ne cède pas.

(Avec la contribution des agences)

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