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PARIS — Un enseignant a été tué et deux personnes blessées lors d’une attaque au couteau vendredi dans une école d’Arras, dans le nord de la France, rapportent les médias locaux.
Le ministre français de l’Intérieur a confirmé qu’une opération de police était en cours et que l’agresseur avait été arrêté.
Selon plusieurs médias, l’attaque a eu lieu vendredi à 11 heures à l’intérieur du lycée Gambetta. L’agresseur, identifié dans la presse française comme étant Mohammed Mogouchkov, serait d’origine tchétchène et aurait crié «Allahu Akbar» lors de l’attaque.
Le président français Emmanuel Macron est arrivé sur les lieux vendredi après-midi, en compagnie du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du ministre de l’Éducation Gabriel Attal. À la suite de l’attaque, le ministère français de l’Éducation nationale a renforcé la sécurité des écoles à travers le pays.
La branche antiterroriste du parquet est chargée de l’enquête sur l’attentat. Mogouchkov aurait été sous surveillance policière avant l’attaque et inscrit sur le registre des individus radicalisés de la police.
Selon l’AFP, parmi les blessés figurent un agent de sécurité qui a été poignardé à plusieurs reprises et qui se bat pour sa vie, ainsi qu’un enseignant qui est dans un état moins grave.
L’agresseur « s’est tourné vers un membre du personnel de l’école, le chef cuisinier je crois, et l’a blessé et l’a poignardé à plusieurs reprises », a déclaré Martin Dousseau, professeur de philosophie témoin de l’attaque. «J’ai ensuite été poursuivi par lui et m’a demandé ‘Es-tu professeur d’histoire ?’ Heureusement, nous étions près d’une porte vitrée de l’école et nous nous sommes enfermés à l’intérieur », a-t-il déclaré dans un entretien à BFMTV.
Sophie Vénétitay, présidente du syndicat enseignant SNES-SUP, a déclaré que l’enseignant et l’agent de sécurité « avaient tenté de protéger les élèves » lors de l’attaque.
« Ils faisaient ce en quoi nous croyons tous, travailler pour nos enfants, tout le temps, leur enseigner bien sûr, mais aussi les protéger », a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec France Inter.
L’Assemblée nationale française a observé une minute de silence en l’honneur de la victime.
Cette attaque survient trois ans après une autre attaque dans une école de la banlieue parisienne où un enseignant avait été décapité par un extrémiste tchétchène.
La France est en état d’alerte depuis que le Hamas a lancé une attaque choc contre Israël, tuant plus de 1 200 personnes et en kidnappant des dizaines à Gaza. La police française a été dépêchée pour protéger les écoles et les lieux de culte juifs au milieu d’une série d’actes antisémites.