Customize this title in frenchUn rapport de l’agence française de la santé conteste les règles européennes proposées sur les plantes génétiquement modifiées

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L’Agence nationale de la santé et de la sécurité alimentaire a publié mercredi 6 mars un rapport recommandant que les plantes génétiquement modifiées soient évaluées « au cas par cas », remettant en cause un texte juridique en cours de négociation au sein des institutions européennes.

L’étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) préconise « un système de surveillance mondial » des plantes modifiées par les nouvelles techniques génomiques (NGT) et « identifie plusieurs enjeux majeurs » avec la proposition de l’UE d’assouplir les règles sur les gènes. -plantes éditées.

« Modifier la réglementation pour tenir compte des NGT implique des choix de société, car différents impacts économiques et sociétaux sont également en jeu », précise le rapport.

En juillet 2023, la Commission européenne a proposé d’assouplir les réglementations applicables aux biotechnologies avancées qui modifient les caractéristiques des cultures, telles que l’amélioration de la tolérance à la sécheresse et de la résistance aux ravageurs.

Les législateurs ont proposé la création de deux catégories de NGT : les plantes génétiquement modifiées « impossibles à distinguer » de celles obtenues par sélection conventionnelle (NGT 1), qui seraient exemptées des exigences de la législation sur les OGM, et celles présentant des « modifications plus complexes » (NGT 2), qui serait soumis à des règles plus strictes.

L’Anses s’était interrogée en décembre sur la différence proposée entre les deux catégories.

Le 7 février, le Parlement européen a voté en faveur du texte sur les NGT. Le texte est actuellement encore en débat au Conseil. Les États membres sont divisés sur la question des brevets et de la traçabilité, ont déclaré à Euractiv des sources diplomatiques de l’UE.

Le gouvernement français accusé d’avoir caché le rapport

Alors que le rapport a été publié le 6 mars, il était daté du 22 janvier. Selon le journal Le Mondele gouvernement a retardé la publication de l’étude pour éviter qu’elle n’influence les négociations européennes.

« Plutôt que de bloquer les avis de son agence de santé, la France doit s’opposer fermement à la déréglementation de ces OGM au Conseil de l’Union européenne », a déclaré Nicolas Laarman, délégué général de l’ONG POLLINIS dans un communiqué.

Pour l’eurodéputé Claude Gruffat (Verts/ALE), « l’avis de l’Anses sur les nouveaux OGM, qui devait être publié en février (avant le vote au Parlement européen), a été bloqué suite à des pressions politiques ! »

Le gouvernement n’a pas encore réagi à ces accusations. Mais les relations de l’Anses avec le gouvernement sont tendues depuis plusieurs mois.

En avril 2023, l’Anses a par exemple recommandé l’interdiction de l’herbicide S-métolachlore, alors que l’EFSA n’avait pas encore finalisé sa réévaluation de la molécule.

Risques environnementaux et sanitaires

Les travaux menés par l’agence sanitaire pointent plusieurs « risques potentiels » inhérents aux techniques d’édition du génome utilisées dans les NGT. En termes de santé humaine, il pointe un possible « changement inattendu dans la composition de la plante qui pourrait générer des problèmes nutritionnels, allergènes ou toxiques ».

Concernant l’impact environnemental, l’agence note un risque de « flux génétique » vers des populations sauvages ou cultivées. Cela entraînerait « des modifications des interactions avec les animaux (y compris les insectes) si des plantes issues de mutagenèse dirigée sont consommées ou visitées », ajoute-t-on.

Selon l’Anses, les risques « sont similaires à ceux déjà identifiés pour les plantes issues de la transgenèse », la technique utilisée pour obtenir les OGM.

L’agence sanitaire française a donc recommandé que les risques sanitaires et environnementaux des produits NGT soient évalués « au cas par cas » avant l’autorisation de mise sur le marché – une recommandation qui contredit l’approche du projet de loi de l’UE basée sur deux catégories.

L’ONG POLLINIS appelle le gouvernement à prendre note de l’avis de l’agence sanitaire et à rejeter le projet de règlement lors des négociations en cours au Conseil de l’Union européenne.

L’eurodéputé Christophe Clergeau (S&D) prise en charge L’Anses a demandé une évaluation plus approfondie des risques pour la santé et l’environnement, critiquant la tête de liste de Renew, Valérie Hayer, et le ministre français de l’agriculture, Marc Fesneau, pour avoir soutenu le projet de loi en l’état.

[Edited by Angelo Di Mambro/Nathalie Weatherald]

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