Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Le marché de l’électricité de l’UE a endommagé le système énergétique français, selon les conclusions d’une commission d’enquête spéciale mise en place par le Parlement français. Lire l’article original en français ici. Après un record de 150 heures d’auditions, le législateur a présenté un rapport de 376 pages sur « les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France » qui recense les erreurs et les leçons à tirer des 30 dernières années en vue de l’avenir . « Nous ne devons plus accepter un cadre européen qui va à l’encontre des intérêts vitaux de la France », a déclaré le rapporteur de la commission Antoine Armand, du parti politique centriste Renaissance d’Emmanuel Macron. Il y a « un besoin urgent de réformer l’ensemble du cadre de la politique énergétique européenne », indique le rapport. En France, l’énergie nucléaire fournit plus de 60 % de la demande d’électricité à un coût relativement faible. Le principal fournisseur est EDF, une entreprise publique tenue de fournir de l’électricité à ses concurrents au regard des règles de concurrence de l’UE. Payer un lourd tribut La commission d’enquête spéciale a fait remonter la « perte de souveraineté » de la France aux premiers jours de la politique européenne de libéralisation de l’énergie, qui a été élaborée à la fin des années 1990. La politique énergétique de l’UE s’articule autour de trois objectifs : la sécurité d’approvisionnement, la protection de l’environnement et la concurrence. Pourtant, l’UE n’a pas « toujours veillé à ce que ces trois objectifs soient compatibles », indique le rapport. Au final, la manière dont la politique a été menée au niveau de l’UE a nui au système énergétique français, selon Armand, qui affirme que cette période « restera irrévocablement comme les années d’une construction européenne néfaste au modèle énergétique français ». Besoin de réforme Selon le rapport, la guerre en Ukraine a mis en évidence les failles du système construit autour d’un marché unique de l’électricité qui ne reflète pas les coûts de production de l’électricité et n’assure pas une sécurité d’approvisionnement décarbonée. Le marché de l’électricité doit donc être réformé « d’ici un an et en profondeur », a expliqué Armand. Des mesures de réforme sont déjà en cours : le 14 mars, la Commission européenne a publié sa proposition de réforme du marché européen de l’électricité. « La pression va dans le bon sens […] mais le diable est dans le détail. Il faut donc aller plus loin », a déclaré Armand, qui a proposé de découpler les prix du gaz et de l’électricité. Tenir compte des spécificités du pays L’objectif de la France avec la réforme du marché de l’électricité de l’UE est clair, soutient Armand : permettre aux bouquets énergétiques nationaux déjà décarbonés de « prospérer ». Pour avoir des effets positifs et durables, la réforme du marché de l’électricité de l’UE doit prendre en compte les demandes spécifiques de la France qui consistent en une « quasi-autosuffisance en électricité […] via le nucléaire et l’hydroélectricité », ajoute le rapport. En effet, les États membres de l’UE sont libres de choisir leur propre bouquet énergétique en vertu du principe de «neutralité technologique» de l’UE et de l’article 194 du traité de l’UE, qui stipule que les décisions de l’UE en matière de politique énergétique «n’affectent pas le droit d’un État membre de déterminer […] son choix entre différentes sources d’énergie » à condition que des objectifs européens communs soient atteints. Pour les auteurs du rapport, les concessions hydroélectriques doivent donc rester entre les mains des pouvoirs publics et les avantages du nucléaire reconnus. La poussée nucléaire de la France Le rapport salue également les efforts du gouvernement français au cours des derniers mois pour assurer la pleine prise en compte du nucléaire dans le Green Deal européen. « Cela faisait longtemps que nous n’avions pas osé dire les choses aussi clairement », a déclaré Armand à EURACTIV France quelques jours avant la présentation du rapport. Selon lui, « l’alliance nucléaire » promue par la France et une dizaine d’Etats membres devrait prendre de l’ampleur. Dans le même temps, Armand appelle au renforcement de « la coopération industrielle, technique et scientifique […] dans l’esprit du traité Euratom ». Le traité Euratom, signé en 1957, vise à promouvoir la recherche et à sécuriser l’utilisation de l’énergie nucléaire en Europe. Cependant, le rapport note que les objectifs du traité, bien que toujours valables, « ne correspondent pas à l’ampleur du projet européen ni à l’urgence de la décarbonation ». Inconscient Selon Raphaël Schellenberger, président de la commission d’enquête, il existe une « méconnaissance générale en Europe de la nécessité de prendre en compte les moyens de production électrique ». L’UE doit donc « s’intéresser à la coordination des moyens de production et pas seulement aux interconnexions », même si elles sont essentielles à la souveraineté énergétique des États membres, a noté Schellenberger. Les 430 interconnexions électriques de l’UE, qui permettent le partage de l’électricité dans toute l’UE, ont permis d’éviter une panne d’électricité à l’échelle européenne en 2006, tout en aidant à atténuer la pression sur le parc nucléaire français l’année dernière. Les interconnexions « restent la contribution la plus efficace à la sécurité d’approvisionnement et à l’intégration de l’intermittence des énergies renouvelables », a ajouté le directeur général de l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs, Pierre-Marie Abadie, qui a comparu devant la commission d’enquête. La réindustrialisation de l’UE est également essentielle pour garantir que « notre système énergétique ne nous soit pas dicté par des acteurs extérieurs », a déclaré Schellenberger au début de la conférence de presse. Pour cela, le rapport insiste sur la nécessité de relancer les filières renouvelables et nucléaire en Europe, mais aussi le secteur minier, ce à quoi cherche à répondre la proposition européenne de loi sur les matières premières critiques (CRMA), présentée le 16 mars. Le rapport parlementaire fait donc également partie d’un « élan plutôt sans précédent dans l’histoire de l’UE », alors que le bloc réévalue à la fois sa stratégie énergétique et industrielle, a déclaré Armand à EURACTIV. Même si la critique peut être difficile à comprendre à Bruxelles, « il est sain qu’on ait un débat sur ce sujet en France », a ajouté Armand. Car « quand on essaie de balayer la poussière sous le tapis », on « voit bien ça de quoi alimente le sentiment anti-européen », a-t-il ajouté. La France va faire pression pour une diplomatie européenne des matières premières « très ambitieuse » La France a un intérêt « très fort » pour la « diplomatie du métal » et fera pression pour une loi européenne sur les matières premières très ambitieuse lors d’une réunion la semaine prochaine qui verra des ambassadeurs étrangers et des industriels discuter de la stratégie de l’UE et de la France en la matière. [Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald] !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);
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