Customize this title in frenchUn tribunal de l’UE déclare la Pologne coupable dans un différend sur l’État de droit

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BRUXELLES – Les changements radicaux apportés au système judiciaire polonais par son gouvernement nationaliste violent le droit de l’UE en mettant en danger l’indépendance des juges, a jugé lundi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

Le tribunal s’est rangé du côté de la Commission européenne, qui a affirmé qu’une réforme de décembre 2019 qui empêchait les juges de remettre en question la légalité de la nomination d’autres juges violait le droit de l’UE. Le statut des juges est un problème croissant en Pologne car le gouvernement a radicalement changé la manière dont ils sont nommés.

La réforme a également permis à la chambre disciplinaire (maintenant liquidée) de la Cour suprême polonaise de sanctionner les juges pour leurs verdicts.

« La simple perspective, pour les juges appelés à appliquer le droit de l’Union, de courir le risque qu’un tel organe puisse statuer sur des questions relatives à leur statut et à l’exercice de leurs fonctions… est susceptible d’affecter leur indépendance », a déclaré la CJUE dans son décision.

En vertu du droit de l’UE, les pays membres sont tenus de veiller à ce que « toute régression de leurs lois sur l’organisation de la justice soit empêchée, en s’abstenant d’adopter des règles qui porteraient atteinte à l’indépendance des juges », a ajouté la Cour.

Cela, a déclaré la Cour, « fait partie intégrante de l’identité même de l’Union européenne ».

La décision règle un différend de longue date entre Varsovie et Bruxelles sur les violations de l’État de droit par le gouvernement polonais, mais le verdict a provoqué la colère du gouvernement.

Sebastian Kaleta, vice-ministre polonais de la Justice, appelé le verdict une « farce » et s’est demandé si la CJUE avait le droit de statuer sur de telles questions.

« Bien que l’UE n’ait pas le pouvoir, dans les traités, d’évaluer l’organisation du système judiciaire, la CJUE a estimé qu’elle pouvait évaluer celle de la Pologne », a-t-il déclaré.

L’ancienne Première ministre Beata Szydło, aujourd’hui membre du Parlement européen, a dit la décision était « une moquerie du droit européen et une expression du traitement de la Pologne comme un État sur lequel les élites bruxelloises tentent de tester leurs visions antidémocratiques ».

En octobre 2021, le tribunal de grande instance a commencé à infliger à la Pologne une amende de 1 million d’euros par jour pour avoir ignoré une décision lui ordonnant de suspendre la chambre disciplinaire.

L’amende a été réduite de moitié à 500 000 € par jour en avril, après que le tribunal a estimé que les autorités polonaises avaient mis en œuvre des réformes partielles – bien qu’insuffisantes – pour restaurer l’indépendance des juges.

La confrontation avec la CJUE a coûté à la Pologne 557 millions d’euros d’amendes, dont la Commission a condamné Varsovie à 360 millions d’euros, selon la presse polonaise signalé.

La décision de lundi met fin aux amendes, mais le tribunal a ajouté: « Cela n’affecte pas l’obligation de la Pologne d’effectuer les astreintes journalières dues au titre du passé. »



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