Customize this title in frenchUne affaire pénale a été déposée contre le parti d’extrême droite AUR pour corruption présumée des électeurs

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Les procureurs d’Ialomiţia, dans le sud de la Roumanie, ont ouvert une procédure pénale contre le parti d’extrême droite AUR pour corruption présumée d’électeurs en leur proposant des consultations médicales gratuites dans une caravane.

En vertu du Code pénal du pays, offrir de l’argent, des biens ou d’autres avantages pour influencer les électeurs en faveur ou contre une liste spécifique de candidats ou un candidat particulier est passible d’une peine d’emprisonnement allant de six mois à trois ans, ainsi que de l’interdiction de certains droits. .

Après avoir lancé l’affaire fin 2023, les procureurs ont demandé mardi au Parlement de confirmer le statut parlementaire de plusieurs dirigeants de partis, dont le président du parti AUR George Simion et le sénateur Claudiu Târziu. Cette demande est purement procédurale.

La caravane médicale lancée par l’AUR fournit des services de santé gratuits dans les communautés dépourvues de telles installations, notamment dans les zones rurales. Les citoyens peuvent s’inscrire sur un site Internet pour bénéficier des consultations gratuites proposées par le parti.

Parallèlement, l’Autorité électorale permanente a ouvert sa propre enquête sur les allégations de détournement de fonds publics par l’AUR, G4Média signalé.

Simion a répondu à l’affaire sur les réseaux sociaux, affirmant que son objectif était politiquement motivé.

« Aucune bonne action ne reste impunie. Au début de cette année, ils ont clairement indiqué qu’ils avaient pour objectif de nous éliminer, d’orchestrer des poursuites pénales contre nous et de mettre en scène différents scénarios », a déclaré Simion, attribuant l’action des procureurs à un « ordre » du Premier ministre Marcel Ciolacu.

Cependant, le Premier ministre n’a pas encore répondu à cette accusation.

Ramona Strugariu, membre du REPER et eurodéputée Renew, a reproché aux dirigeants de l’AUR de ne soutenir « aucune proposition de réforme ou de politique publique en matière de santé, qui soutiendrait les patients roumains au Parlement ».

(Cătălina Mihai | Euractiv.ro)

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