Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Manger Le cœur de la première exposition personnelle de l’artiste Rafaël Rozendaal dans un musée européen est l’installation 81 Horizons. Le lieu est le Musée Folkwang à Essen. Les écrans montés sur des stèles montrent 17 couleurs dans 81 combinaisons différentes disposées en une bande étroite en dessous et une bande plus large au-dessus. Dans la salle de 1000 mètres carrés, les 81 moniteurs semblent danser et flotter en déambulant.
Seulement 0,3 Ko de données suffisent pour réaliser ces dialogues en couleurs riches en associations. Les variations des bandes de couleur rappellent les topos de l’horizon, de la peinture de paysage hollandaise, mais aussi des peintures monochromes modernes sur le terrain. Une installation silencieuse, remarquablement calme.
L’artiste néerlando-brésilien admet qu’il n’a pas du tout d’atelier, car il ne travaille qu’avec un minimum de données. Imaginez : la quantité de données pour l’ensemble de l’exposition s’élève à seulement 400 Ko ! Et il n’y avait pas de transport pour le spectacle, il est donc difficile de faire mieux en matière de durabilité.
Rozendaal, qui vit à New York, est considéré comme un pionnier de l’art numérique. Déjà au début des années 2000, il expérimente des pièces uniques sous forme de sites internet. Au cours des trois dernières années, il s’est également appuyé sur les NFT, qui authentifient l’art numérique comme unique dans une blockchain.
Le battage médiatique NFT a culminé il y a deux ans lorsque l’artiste Beeple a récolté plus de 69 millions de dollars pour un seul fichier chez Christie’s. C’était un prix record pour l’art numérique, un collage de 5000 petites images. Entre-temps, la vague s’est considérablement aplatie, et certains parlent déjà de la fin du boom. Mais NFT et blockchain restent des mots à la mode dans le monde de l’art. Les NFT de Rozendaal commencent à 500 $.
Handelsblatt vend des NFT
En fait, il est essentiel de se différencier. Alors qu’à côté dans le Kunstpalast de Düsseldorf, Refik Anadol, également très populaire, présente un art numérique qui affiche des quantités gigantesques de données et tapisse ses convulsions de couleurs d’une musique relaxante, le minimalisme règne à Essen, épicé d’autodérision.
Les haïkus sont gravés sur des surfaces de couleur pastel, reflétant laconiquement la situation de vie fluide de l’artiste, comme « Ne travaille jamais – ne travaille jamais ». Rozendaal a installé son générateur NFT « Polychrome Music » dans la « Filmbox », dans laquelle trois bandes sonores correspondent de manière aléatoire avec des animations en couleur sur un écran. La musique ne suit pas l’image, mais surgit en même temps. « J’ai toujours considéré l’art numérique comme une matière première, comme quelque chose de flexible qui peut être expérimenté sous de nombreuses formes », explique Rozendaal.
La référence de Rozendaal à l’histoire de l’art s’applique également à sa méthode de travail, car il procède de manière tout à fait analogue, avec des croquis sur papier. Comme les Maîtres anciens, il puise son inspiration dans les paysages, les voyages et les visites de musées. La question de base qui l’anime est : comment les arts numériques peuvent-ils être reconvertis dans l’espace ?
Conclusion : Une exposition concentrée qui permet de repenser les questions sur la paternité et l’aura de « l’original ».
« Raphaël Rozendaal. Couleur, Code, Communication », principalement parrainé par le Sparkassen-Finanzgruppe, se déroule au Musée Folkwang, Essen, jusqu’au 20 août. Livre d’artiste, éditeur de la librairie Walther et Franz König, Cologne 2023, 48 euros
Plus: Art to chill out – Les « sculptures de données » mises à l’épreuve