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BRUXELLES — Ursula von der Leyen prépare des plans pour un deuxième mandat de cinq ans à la présidence de la Commission européenne et son parti la presse de lancer la campagne officielle le plus tôt possible, selon deux responsables informés de sa réflexion.
Le moment d’une éventuelle annonce, non confirmé par des proches de von der Leyen, fait l’objet de tensions entre son bureau à Bruxelles et un groupe plus large comprenant des diplomates de l’UE, des membres du personnel et des membres du Parti populaire européen (PPE) conservateur qui la souhaitent. pour officialiser sa candidature à la réélection.
« Elle va faire campagne », a déclaré un responsable qui a requis l’anonymat pour discuter de projets confidentiels.
Le Luxembourgeois Nicolas Schmit se présente comme candidat principal des socialistes européens de centre-gauche aux élections européennes, une annonce cette semaine qui a fait pression sur l’ancienne ministre allemande de la Défense pour qu’elle lève le voile sur ses projets de réélection.
Même si von der Leyen briguera probablement un second mandat, elle a annoncé en septembre qu’elle ne se présenterait pas en Allemagne pour un siège au Parlement européen lors des élections européennes.
Se présenter aux élections parlementaires est la priorité de chaque candidat principal (spitzenkandidat) est censé le faire selon les règles établies par les députés européens avant le scrutin de 2014. Ces règles verraient le spitzenkandidat de la faction gagnante aux élections devenant chef de la Commission. Les dirigeants nationaux ont ignoré le processus lorsqu’ils ont choisi von der Leyen pour la première fois.
La pression est également liée au fait que, si von der Leyen envisage de se présenter comme tête de liste du PPE, elle devra officialiser son intérêt d’ici fin février.
Le scénario le plus probable pour que von der Leyen confirme sa candidature, selon trois responsables, est qu’elle le fasse après l’approbation officielle de son parti d’origine en Allemagne, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), à la mi-février. Pour devenir officiellement la tête de liste du PPE, elle aurait besoin du soutien de deux partis membres du PPE non allemands : la Plateforme civique polonaise et la Nouvelle Démocratie grecque, par exemple.
Un porte-parole du leader allemand de la CDU, Friedrich Merz, a refusé de commenter les projets de la présidente de la Commission d’annoncer sa candidature à Berlin à la mi-février, mais a également déclaré : « Je ne nie pas que von der Leyen vienne à Berlin, et je ne nie pas que von der Leyen vienne à Berlin. Je ne peux pas nier qu’elle est invitée à un événement de la CDU.
Von der Leyen serait alors officiellement désignée tête de liste du PPE à l’issue d’un vote lors du congrès électoral du PPE début mars à Bucarest.
PPE ou faillite ?
En tant que tête de liste du PPE, von der Leyen pourrait conserver son poste de présidente de la Commission, mais elle devrait respecter les règles qui régissent la campagne pour les élections européennes.
En ce sens, sa situation – une candidate sortante en lice pour être réélue comme tête de liste de son parti – serait sans précédent. L’ancien chef de la Commission, Jean-Claude Juncker, s’est présenté comme candidat spitzenkandidat, organisant une série d’événements de campagne européenne, mais il n’en était pas titulaire. À l’inverse, en 2019, le président du PPE, Manfred Weber, s’est présenté comme candidat spitzenkandidat, faisant campagne à la fois au niveau européen et dans son Allemagne natale. Mais il n’était pas fonctionnaire de la Commission et n’a finalement pas obtenu le poste.
D’autres questions concernant les projets de von der Leyen restent sans réponse, à savoir qui dirigera sa campagne et quel sera son message central pour les Européens. POLITICO a rapporté jeudi que son parti était en train de finaliser un manifeste de campagne appelant à tripler la force des frontières extérieures de l’Europe, à annuler les projets d’interdiction des moteurs à combustion d’ici 2035 et à défendre les « valeurs chrétiennes » de l’UE.
Mais on ne sait toujours pas si von der Leyen, qui a soutenu l’interdiction des moteurs à combustion en tant que présidente de la Commission, pourrait adopter comme sienne un manifeste appelant à l’abrogation d’une grande partie de son propre héritage – faisant allusion à de nouvelles tensions à venir entre le parti et son parti. candidat principal.
Au cœur du problème se trouve le fait qu’en tant que présidente de la Commission, von der Leyen a gouverné avec le soutien des Socialistes & Démocrates et des Verts, proposant une législation qui a été à plusieurs reprises en contradiction avec la base du PPE. Dans un cas, concernant une loi dite de restauration de la nature, Weber a mené une rébellion ouverte contre la proposition de la Commission, qui a été adoptée de justesse par le Parlement.
En tant que candidate, von der Leyen serait confrontée à d’autres choix aussi délicats entre l’orthodoxie du PPE et un programme plus centriste. De plus, elle devra veiller à séparer strictement ses fonctions officielles de présidente de la Commission de sa campagne.
Cela pourrait s’avérer compliqué pour une dirigeante qui rencontre fréquemment les dirigeants européens dans le cadre de son travail régulier, mais qui comptera également sur leur soutien pour confirmer toute éventuelle réélection.
Selon le règlement, tous les événements de campagne devront être financés par son parti, le PPE.
Tout le reste peut être payé par la Commission, qui peut continuer à assurer la sécurité et le transport de la cheffe de l’exécutif européen pendant sa campagne, comme c’est le cas du président du Conseil européen, Charles Michel, qui a annoncé sa candidature aux élections. fonction de législateur européen.
Cette histoire a été mise à jour.