Customize this title in frenchVague d’arrestations en Turquie à l’approche des élections

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Des centaines de personnes ont été arrêtées en Turquie pour « terrorisme » avant des élections cruciales.

Au moins 110 personnes ont été interpellées mardi dans le cadre d’une opération « anti-terroriste », selon la police turque.

L’opération, qui visait le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), intervient trois semaines avant les élections charnières de mai, le président Recep Tayyip Erdogan luttant pour poursuivre son règne de plusieurs décennies.

Des arrestations ont été effectuées dans 21 provinces de Turquie, y compris dans la province de Diyarbakir, au sud-est, à majorité kurde.

« Vingt avocats, cinq journalistes, trois acteurs et un homme politique » ont été détenus, a indiqué le barreau de Diyarbakir, précisant qu’il est interdit aux avocats de contacter leurs clients pendant 24 heures.

Il a suggéré que le nombre d’arrestations pourrait grimper à 150.

« Les domiciles de nombreuses personnes, dont des journalistes, des avocats et des dirigeants d’ONG, ont été perquisitionnés aux petites heures du matin », a déclaré l’Association des médias et des études juridiques (MLSA), une organisation turque à but non lucratif.

Des élections nationales auront lieu en Turquie le 14 mai. Les sondages prédisent une course serrée entre le parti AKP du président Erdogan et le candidat de l’opposition Kemal Kiliçdaroglu, derrière lequel plusieurs autres partis politiques se sont unis.

Erdogan dirige la Turquie depuis 2003, mais son soutien a pris un coup ces dernières années dans un contexte d’effondrement de l’économie et d’accusations selon lesquelles il dirige le pays vers l’autoritarisme.

Les tremblements de terre jumeaux dévastateurs de début février, qui ont tué plus de 50 000 personnes et laissé des millions de sans-abri, ont encore ébranlé sa popularité, certains critiquant ce qu’ils considèrent comme la lenteur de la réponse de l’autorité et son attitude laxiste envers les réglementations en matière de construction.

Erdogan a reconnu des failles dans la réponse, mais a souligné à quel point il est difficile de faire face à des catastrophes naturelles de cette ampleur.

En octobre, de nouvelles lois ont été mises en place qui ont renforcé le contrôle des autorités sur les réseaux sociaux, incitant les militants des droits de l’homme à s’inquiéter de ce qu’ils considéraient comme une autre étape vers l’autoritarisme.

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