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Des manifestations ont eu lieu vendredi dans le sud-est de l’Iran, selon des images partagées par des groupes de défense des droits de l’homme.
Les gens sont descendus dans les rues de Zahedan, la capitale de la province du Sistan-Balouchistan, alors que les vastes manifestations antigouvernementales dans le pays entrent dans leur quatrième mois.
Déclenchés par la mort de Mahsa Amini en septembre, les troubles en Iran se sont transformés en l’un des plus grands défis de l’histoire du gouvernement islamique du pays.
Les manifestants ont scandé « mort au dictateur », en référence au guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, selon une vidéo diffusée par Iran Human Rights (IHR), une ONG basée en Norvège.
D’autres images de Zahedan montrent des foules d’hommes, certains tenant des affiches avec des slogans anti-régime, et un groupe de femmes vêtues de noir marchant dans une rue. Ils chantaient aussi.
Les manifestations en Iran ont commencé le 16 septembre avec la mort d’Amini, une femme kurde de 22 ans. Elle est décédée après avoir été arrêtée par la soi-disant police des mœurs du pays pour ne pas avoir porté correctement son hijab (foulard).
En solidarité avec les manifestants, sept Iraniens vivant en Allemagne ont entamé une grève de la faim devant le consulat iranien à Francfort. Certains n’ont pas mangé depuis 24 jours, choisissant uniquement de boire de l’eau, mais ont mis fin à leur manifestation vendredi.
D’autres ont fait cinq jours.
Au 7 décembre, au moins 458 personnes, dont 63 enfants et 29 femmes, ont été tuées dans les manifestations nationales en cours en Iran, selon Iran Human Rights, plusieurs milliers ont été arrêtées.
La réponse violente du gouvernement iranien a provoqué une condamnation internationale, des sanctions et l’expulsion du pays mercredi d’une commission des Nations unies sur les droits des femmes.
Pauvre et reculé, le Sistan-Baloutchistan est situé à la frontière avec l’Afghanistan et le Pakistan.
Elle est peuplée par la minorité baloutche qui souffre de discrimination en Iran, selon diverses ONG.
Des manifestations ont eu lieu dans la capitale de la province chaque semaine depuis que plus de 90 personnes ont été tuées lors de rassemblements suite au viol présumé d’une jeune fille de 15 ans par un policier.
Les experts disent que les Baluchis ont été encouragés par les protestations déclenchées par la mort d’Amini.
Au cours des premières semaines et des premiers mois, les manifestations étaient en grande partie contre le hijab, que les femmes iraniennes doivent porter par la loi, et pour la défense des droits des femmes. Mais ils se sont rapidement transformés en manifestations anti-gouvernementales.
L’Iran a également été critiqué pour avoir planifié l’exécution de 11 manifestants jusqu’à présent.
Deux exécutions ont déjà eu lieu. Mohsen Shekari a été pendu le 8 décembre et Majidreza Rahnavard lundi. Tous deux avaient 23 ans.
Rahnavard a été pendu à une grue en public.
Amnesty International a déclaré vendredi qu’au moins 26 personnes risquaient d’être exécutées en lien avec les manifestations en Iran.
L’Iran exécute plus de condamnés que tout autre pays à l’exception de la Chine, selon le groupe de défense des droits de l’homme basé à Londres.
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