De plus en plus de déchets dans les rues et dans les parcs de Berlin

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500 wagons de déchets illégaux |

De plus en plus de déchets dans les rues et dans les parcs de Berlin

Berlin- Douze quartiers, un seul problème : les décharges sauvages ! Rien que l’an dernier, le BSR a dû disposer de près de 40 000 mètres cubes – soit plus de 500 wagons de fret pleins – pour le compte des autorités de régulation. Coûts : près de 5,2 millions d’euros – et donc un bon 800 000 euros de plus qu’en 2019.

C’est maintenant pire à Friedrichshain-Kreuzberg. Avec 11 248 mètres cubes, plus d’un quart de tous les déchets encombrants, déchets électroniques et autres déchets (par exemple les sacs bleus) éliminés illégalement à Berlin en 2021 ont simplement été jetés quelque part ici.

Déchets illégaux : un vieux matelas sur la Frankfurter Allee à Friedrichshain

Photo : Sven Darmer

Viennent ensuite Neukölln (10 053 mètres cubes), « qui dans les années 2017 à 2020 » occupait régulièrement la triste première place pour les décharges illégales, selon le porte-parole du BSR Sebastian Harnisch (49 ans) à BILD.

Simplement garé : un réfrigérateur devant une maison sur la Prinzenallee à Gesundbrunnen

Simplement garé : un réfrigérateur devant une maison sur la Prinzenallee à Gesundbrunnen

Photo : Peter Muller

Alarmant : « Apparemment, une grande partie des décharges illégales ne sont pas causées par des particuliers, mais par des commerçants douteux », déclare Harnisch. « Par exemple, il peut s’agir de désencombrements douteux qui distribuent leurs déchets encombrants dans la zone. Ou des entreprises de construction douteuses qui déversent leurs gravats quelque part.

Ainsi, rien qu’à Friedrichshain-Kreuzberg, selon le bureau de district, les coûts d’élimination des gravats « ont pratiquement doublé en trois ans ». C’est ce que montre la réponse encore inédite du Sénat (disponible à BILD) à une demande du député AfD Tommy Tabor (40 ans).

Juste de la camelote : canapé et chaise sur la Pankstrasse à Gesundbrunnen

Juste de la camelote : canapé et chaise sur la Pankstrasse à Gesundbrunnen

Photo : Peter Muller

Le sujet des entreprises douteuses y est également repris. « La réponse du Sénat montre que le déversement illégal de déchets est de plus en plus effectué par des sociétés d’élimination douteuses », prévient Tabor.

Le politicien exige : « Il doit y avoir une surveillance étroite ici : les revenus doivent être comparés aux coûts correspondants pour une élimination appropriée afin que de tels crimes environnementaux soient découverts ! »

Prêt pour l'élimination professionnelle : avec de tels autocollants, le bureau de réglementation enregistre les déchets illégaux

Prêt pour l’élimination professionnelle : avec de tels autocollants, le bureau de réglementation enregistre les déchets illégaux

Photo : Sven Darmer

Et bien sûr « tous les Berlinois sont appelés à traiter leur ville avec soin à tout moment », prévient Tabor.

Malheureusement, la réponse du Sénat prouve que les ordures dans les rues, les parcs et les forêts ont considérablement augmenté ! Exemple au milieu : 987 tonnes de déchets s’y sont accumulées dans les parcs publics l’an dernier – 331 tonnes de plus qu’en 2020.

Et dans les forêts berlinoises, les coûts d’élimination des déchets en forêt sont passés de près de 77 000 euros en 2019 à 103 000 euros l’an dernier.

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