Une session de jeu avec le dernier titre de Hazelight Studios, dirigée par Josef Fares, offre une expérience immersive et variée. Split Fiction, qui se concentre sur l’opposition entre deux protagonistes aux personnalités distinctes, mélange habilement des niveaux futuristes et fantastiques. Le design coopératif et les surprises constantes garantissent un gameplay dynamique et innovant, tout en mettant l’accent sur la collaboration. L’ensemble révèle une approche artistique et enrichissante du jeu vidéo.
Une Expérience de Jeu Éblouissante
Il n’y a rien de plus captivant qu’un jeu vidéo qui vous fait exclammer ‘wow’ à haute voix. Et quand cette sensation se produit fréquemment, cela rend l’expérience encore plus mémorable. C’est exactement ce que j’ai ressenti lors d’une session de jeu d’une heure avec le tout nouveau titre de Hazelight Studios, qui sera à nouveau distribué par EA.
Rencontre avec Josef Fares
Pour cette session coopérative, j’ai eu le plaisir de jouer avec Josef Fares, le fondateur de Hazelight. En Grande-Bretagne, on dirait qu’il attire l’attention par son style flamboyant. Dans le jargon actuel, on pourrait dire qu’il a du rizz. Sa tenue soignée me donne presque envie de m’excuser pour ma propre apparence, venant d’un site de jeux vidéo moins prestigieux. Passionné par les montres de luxe, je ne peux m’empêcher de regarder son poignet lors de notre poignée de main, et je dois dire que je suis impressionné.
Une façon amusante de décrire Fares est de penser à mon téléphone comme à un dictaphone. Après chaque enregistrement, l’IA de Google s’active pour produire une transcription qui, bien que souvent erronée, donne un nom à la conversation. Par exemple, ma discussion avec le responsable de Flight Simulator est intitulée ‘Flight’, tandis que celle avec le grand patron de Capcom est logiquement nommée ‘Monster’. Et ma conversation avec Fares ? L’IA l’a appelée ‘Shitload’. Cela résume bien son langage coloré et l’essence même du jeu.
La philosophie de design derrière Split Fiction est riche et variée, sans s’enliser dans un monde ouvert saturé d’icônes. Après le succès d’It Takes Two, ce nouveau jeu se présente comme une aventure linéaire avec des éléments secondaires, mais il est conçu pour vous offrir quelque chose de véritablement nouveau toutes les quelques minutes. Le résultat est tout simplement époustouflant : je n’ai pas pu m’empêcher de dire ‘wow’ plus d’une fois durant ma session.
Bien qu’il y ait un risque que ce nouveau titre ressemble à ses prédécesseurs, le design créatif et les concepts intrigants de Split Fiction garantissent une expérience distincte. Même si, à première vue, il peut sembler partager des éléments avec It Takes Two, en réalité, il se démarque complètement grâce à son approche unique.
Le concept central repose sur un choc d’opposés. Les deux protagonistes, inspirés par les filles de Fares, Zoe et Mio, sont des étrangers aux personnalités très différentes. Leur point commun ? Ce sont toutes deux des écrivaines. Cependant, elles ont des goûts littéraires radicalement opposés : Mio écrit de la science-fiction tandis que Zoe privilégie la fantasy épique.
Leur aventure les conduit dans un siège d’entreprise évoquant Abstergo, où ils peuvent plonger les gens dans une machine de scan cérébral pour extraire leurs histoires et créer des expériences de réalité virtuelle. Bien que la machine soit conçue pour un seul utilisateur à la fois, Zoe et Mio se retrouvent par un coup du sort à l’intérieur ensemble, provoquant une collision entre leurs mondes réels et imaginaires.
À partir de là, l’essence même de Split Fiction se divise entre les deux univers. Par exemple, vous passerez d’un niveau futuriste à la Blade Runner à un autre où vous explorerez une forêt fantasy créée par Zoe.
L’utilisation de ces décors est tout simplement charmante et joue sur les tropes du jeu vidéo d’une manière qui enchante. Certains niveaux de science-fiction rappellent brièvement les puzzles de Metroid, tandis qu’un autre plonge le joueur dans une expérience de snowboard inspirée de SSX, le tout dans un cadre futuriste.
Fares est conscient que Hazelight a frappé fort avec ce projet. Il sourit alors que je m’enfonce dans ma chaise, étonné, pendant qu’il navigue à travers les menus de débogage de Split Fiction pour me faire découvrir différents niveaux. ‘Regarde ça, maintenant cela, et maintenant ça.’ Les jeux sont une forme d’art, n’est-ce pas ? Ils ne se résument pas à du contenu. Mais ce jeu regorge de contenu varié et enrichissant. Des tas de surprises, en somme.
Il est évident que certaines choses sont présentes simplement parce qu’elles sont cool. Vous pouvez deviner que quelqu’un dans l’équipe a une affection pour Contra ou que certains choix sont des blagues internes. En outre, le design coopératif du jeu est un aspect essentiel, semblable aux précédents titres de Hazelight, où la collaboration est indispensable.
Chaque minute de jeu est remplie d’éléments surprenants et changeants, offrant un gameplay de plateforme dynamique, des moments cinématiques captivants, et des énigmes astucieuses nécessitant une communication efficace entre les joueurs. C’est sans doute l’un des plus grands défis pour un jeu de ce type : faire en sorte que la créativité et l’innovation soient au cœur de l’expérience. Heureusement, Hazelight a prouvé qu’ils savent faire cela depuis un certain temps, et cela leur permet de briller à chaque nouveau projet.