Découvrez les 10 Talents Prometteurs d’Unifrance : Adam Bessa, Sayyid El Alami, Lou Lampros et Megan Northam, Futures Figures du Cinéma Français

Découvrez les 10 Talents Prometteurs d'Unifrance : Adam Bessa, Sayyid El Alami, Lou Lampros et Megan Northam, Futures Figures du Cinéma Français

Unifrance a célébré les talents émergents du cinéma français lors de son événement Rendez-Vous à Paris, annonçant les 10 Talents à Surveiller 2025. Ces artistes bénéficieront d’une visibilité internationale. Parmi eux, Adam Bessa explore des rôles introspectifs, tandis que les frères Boukherma remportent le succès avec leur adaptation « And Their Children After Them ». Julien Colonna, avec « The Kingdom », et Louise Courvoisier, qui défie les conventions, montrent la richesse de cette nouvelle génération cinématographique.

Unifrance, l’organisme français dédié à la promotion du cinéma, a mis à l’honneur les talents émergents lors de son événement annuel Rendez-Vous à Paris. La cérémonie a marqué le lancement des festivités pour les 10 artistes et cinéastes désignés comme Talents à Surveiller 2025, qui se sont déroulées au ministère de la Culture de France. Ces personnalités bénéficieront de divers événements tout au long de l’année, assurant ainsi leur visibilité sur la scène internationale.

Un Impact Mondial grâce au Programme

Depuis plus de dix ans, le programme 10 à Surveiller met en lumière les créateurs qui transforment le paysage cinématographique français. Si vous pensez à un artiste hexagonal ayant marqué le monde du cinéma ces dernières années, il est fort probable qu’il ait figuré sur cette liste. Plongez dès maintenant dans la découverte de cette nouvelle génération qui façonnera le cinéma dans la décennie à venir.

Des Rôles Évocateurs et Personnels

Adam Bessa, connu pour ses performances dans des films de guerre comme « Mosul » et la franchise « Extraction », a exploré une approche plus introspective dans « Who Do I Belong To » de Meryam Joobeur, présenté à Berlin, ainsi que dans « Ghost Trail » de Jonathan Millet, qui a été acclamé lors de la Semaine des critiques de Cannes. « C’est un vrai cadeau, » a-t-il partagé à propos de ses récents rôles. « Dans la vie quotidienne, les gens parlent souvent trop. C’est rafraîchissant de laisser parler les images. »

Bessa, qui divise son temps entre la Tunisie et le Maroc, continuera à briller sur la scène internationale en 2025, avec des projets à venir en France, en Belgique et au-delà, tout en conservant son rythme serein d’acteur.

« Ces rôles viennent à moi de manière organique, » a-t-il expliqué. « C’est une continuité de travailler sur de bons films et de faire des choix éclairés. Je n’ai pas de stratégie de carrière précise. Je m’en remets à mon instinct et aux rencontres que je fais. »

Les frères Ludovic et Zoran Boukherma, ayant grandi dans la campagne française, ont été influencés par le cinéma américain, s’inspirant de classiques comme « Un loup-garou américain à Londres ». « Les films américains nous ont offert une évasion, » a déclaré Ludovic. « Ils ont façonné notre vision et ont nourri notre créativité. »

Après le succès de leurs comédies d’horreur « Teddy » et « Year of the Shark », les Boukherma ont atteint un nouveau sommet avec « And Their Children After Them », une adaptation qui a fait sensation à Venise. « C’était poétique de conclure le film avec une chanson de Bruce Springsteen, représentant un retour aux sources, » a ajouté Zoran.

Julien Colonna, réalisateur de « The Kingdom », a voulu offrir une vision authentique de la culture corse avec son premier long métrage, qui a rencontré un grand succès à Cannes. « C’est un rêve d’enfance réalisé, » a-t-il déclaré. « J’ai tourné à proximité de mon enfance, mêlant ma propre histoire à la fiction. »

Alors qu’il prépare la sortie de son film aux États-Unis, Colonna travaille sur un projet multilingue ambitieux, tout en considérant des collaborations avec de grands producteurs d’Hollywood. « Je suis ouvert aux projets à gros budget, tant que l’authenticité est respectée, » a-t-il affirmé.

Enfin, la réalisatrice Louise Courvoisier a souhaité que son premier long métrage défie les normes établies. « Je voulais éviter les clichés, » a-t-elle expliqué. « Cela a été un véritable défi créatif. » En choisissant une distribution non professionnelle et une équipe familiale, elle a ancré son récit sur une aspirante fromagère dans une dynamique authentique.