L’émission emblématique Roadkill de David Freiburger et Mike Finnegan a été annulée, provoquant la déception des fans. Freiburger partage ses souvenirs dans une vidéo de 30 minutes, évoquant l’évolution de l’émission depuis ses débuts en 2012. Il souligne l’importance de leur liberté créative et les défis rencontrés, notamment le retrait de l’émission de YouTube. Malgré la fin de Roadkill, Freiburger et son équipe envisagent un avenir sur YouTube, promettant de continuer à divertir leurs fans.
La Fin d’une Époque pour Roadkill
Si vous ne l’avez pas encore entendu, l’émission emblématique de David Freiburger et Mike Finnegan, Roadkill, a été annulée. MotorTrend Productions met un terme à cette série de bricolage et de conduite, ainsi qu’à d’autres programmes. En tant qu’adepte de Roadkill depuis ses débuts, je ressens une profonde déception – une sensation que vous partagez sûrement, étant donné que vous êtes ici pour en savoir plus. Cependant, une bonne nouvelle se profile à l’horizon : Freiburger se remémore son expérience au sein de l’émission dans une vidéo captivante de 30 minutes tournée dans son garage.
Un Retour Nostalgique avec Freiburger
Cette vidéo YouTube se démarque des récentes productions où des figures automobiles partagent les raisons de leur départ de différentes chaînes. Ici, Freiburger, un vétéran du secteur avec 33 ans d’expérience, évoque ses souvenirs et évoque l’avenir. C’est un véritable voyage dans le temps, surtout quand on pense à tous les épisodes qui ont marqué notre mémoire collective avec tant de joie et de nostalgie.
Freiburger a fait ses débuts chez Hot Rod en 1991, s’immergeant dans le monde des médias imprimés bien avant l’apparition de Roadkill en 2012. Cette expérience en tant que conteur professionnel a contribué à sa réussite à l’écran. Comme il le partage dans la vidéo, il a été le seul élève de son lycée à suivre des cours de théâtre tout en s’initiant à l’atelier automobile, un mélange qui a visiblement bien fonctionné pour lui.
Au fil de son récit, Freiburger aborde l’évolution de Roadkill, depuis ses débuts jusqu’à sa fin. Il explique qu’Angus MacKenzie, l’éditeur en chef émérite de MotorTrend, a été le moteur qui les a poussés vers la vidéo. À l’époque, YouTube n’avait rien à voir avec ce qu’il est devenu aujourd’hui. Freiburger se souvient d’une époque où il était courant de dire que « les gens ne regardent rien pendant plus de deux minutes sur YouTube », mais leur émission a été l’une des raisons qui ont fait évoluer cette perception, surtout parmi les passionnés de mécanique.
Freiburger aborde également les moments difficiles de l’histoire de Roadkill, notamment le retrait de l’émission de YouTube pour la placer derrière un mur payant. Beaucoup ont pensé qu’il en était responsable, mais il a lutté pour maintenir Roadkill accessible sur la plateforme et avait même l’intention de produire plus de contenu pour Roadkill Garage sur le service de streaming. Malheureusement, ces projets ne se sont pas concrétisés.
Surprenant, Freiburger révèle qu’il et Finnegan ont toujours eu un contrôle créatif total sur l’émission pendant ses 13 années d’existence. Les directives des dirigeants n’ont jamais interféré avec leur vision. « Ce n’était jamais scénarisé, jamais, » s’exclame-t-il, une rareté dans le domaine des médias. Ce libre arbitre est ce qui a permis à Roadkill de briller pendant si longtemps, que ce soit en travaillant sur « Stubby Bob » ou le Jeep connu sous le nom de « The Dragoneer », le dernier projet de Freiburger qui est né simplement de l’amour pour son nom.
Pour l’avenir, YouTube semble être la voie à suivre pour Freiburger, Finnegan et une grande partie de l’équipe de Roadkill. Cela suscite de l’enthousiasme en lui, car il a précisé qu’ils n’ont jamais été propriétaires de l’émission. Leur nouvelle mission est de continuer à divertir le public. Comme Finnegan l’a succinctement résumé dans un commentaire sous la vidéo de Freiburger : « Ce n’est pas la fin. C’est à plus tard. On gère ça, mec. »
Je ne pourrais jamais capturer l’essence de l’histoire aussi bien que Freiburger, alors je vous encourage à écouter ses récits dans sa vidéo. Vous y découvrirez des noms familiers ainsi que des anecdotes moins connues. Ce qui m’a particulièrement surpris, c’est de découvrir que Freiburger avait quitté Hot Rod en 2007 et 2008 pour développer un service de streaming automobile nommé Car Junkie TV. Bien que ce projet ait échoué, il a été rapidement réembauché par Hot Rod. Peu après, Roadkill a vu le jour.
Il semble que tout cela était écrit.