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Gaza City (Territoires palestiniens) (AFP) – Des chercheurs du nord de la bande de Gaza ont mis au jour des dizaines de tombes de l’époque romaine sur un site découvert plus tôt cette année lors de travaux de construction, ont annoncé lundi les dirigeants islamistes de l’enclave palestinienne, le Hamas.
Les ouvriers du bâtiment avaient découvert 31 tombes près de la ville de Beit Lahia alors que les travaux commençaient début 2022 sur un projet résidentiel financé par l’Égypte, dans le cadre des efforts de reconstruction après la guerre de 11 jours en mai 2021 entre Israël et des groupes armés dans le blocus de Gaza.
Le projet a été partiellement suspendu après la découverte, et une équipe du ministère local des Antiquités s’est rendue sur le site pour répertorier les découvertes et en chercher d’autres, a déclaré lundi à l’AFP Fazl al-Atal, chef de l’équipe de fouilles.
« Jusqu’à présent, 51 tombes romaines datant du premier siècle de notre ère ont été découvertes », dont les 31 découvertes initialement par les ouvriers du bâtiment, a-t-il précisé.
« Nous nous attendons à trouver 75 à 80 tombes au total », a ajouté Atal, saluant la découverte du « premier cimetière complet de l’époque romaine découvert à Gaza ».
Le site funéraire vieux de 2 000 ans est situé près des ruines du port grec d’Anthedon, sur la route menant à l’ancienne Ascalon – aujourd’hui la ville israélienne d’Ashkelon, près de la frontière de Gaza.
L’équipe du ministère des Antiquités s’est concentrée sur « la documentation, la recherche et la protection du site », a déclaré Atal. « Notre objectif est de déterminer… les causes de la mort. »
Jamal Abu Reda, responsable des antiquités au ministère, a déclaré que le site est « d’une grande importance et considéré comme une extension du site » de l’antique Anthédon.
L’archéologie est un sujet hautement politique en Israël et dans les territoires palestiniens, et certaines découvertes ont été utilisées pour justifier les revendications territoriales de chaque peuple.
À Gaza, la recherche et le tourisme sur les sites archéologiques sont limités en raison d’un blocus israélien imposé depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande en 2007.
Israël et l’Égypte, qui partagent une frontière avec Gaza, restreignent étroitement le flux de personnes entrant et sortant de l’enclave appauvrie, qui abrite environ 2,3 millions de Palestiniens.
Les chercheurs de la bande ont dévoilé en septembre des mosaïques byzantines datant du Ve au VIIe siècle et en avril une statuette en pierre vieille de 4 500 ans représentant le visage d’une ancienne déesse.
© 2022 AFP
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