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Statut : 16/10/2022 17h22
Une inflation élevée et un manque de protection climatique conduisent à des manifestations de masse en France. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Paris. Le camp de gauche y a vu un signe de force envers le président Macron. Mais il n’était en aucun cas unifié.
A Paris, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre la forte hausse du coût de la vie et contre la « passivité climatique ». Les organisateurs évaluent le nombre de participants à 140 000. Des partis de gauche, des organisations et certains syndicats avaient appelé à l’action de protestation. L’ancien candidat populiste de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a défilé au premier rang de la marche de manifestation aux côtés de la nouvelle lauréate du prix Nobel de littérature Annie Ernaux, qui, avec 60 autres travailleurs culturels, avait également appelé à participer à la » Marche contre la vie chère et l’inaction face à la crise climatique ».
Entre autres, les manifestants réclamaient la retraite à 60 ans, une augmentation des salaires, un frein sur les prix, une taxation des bénéfices excédentaires des entreprises et plus de poids pour la protection de l’environnement. Une banderole déployée près de la place de la Nation disait : « Canicule sociale, le peuple a soif de justice ». Une autre pancarte prévenait : « La retraite c’est bien, l’offensive c’est mieux ».
La grève dans une raffinerie entraîne une pénurie de carburant
L’ambiance en France est très tendue depuis des jours. En raison d’une grève pour plus de salaires pour le personnel des raffineries, qui dure depuis plus de deux semaines, il y a une pénurie de carburant dans environ un quart des stations-service du pays. Dans certaines stations-service, le carburant était vendu trois euros le litre. Malgré un accord partiel avec les syndicats, les travailleurs des cinq raffineries de TotalEnergies en France ont poursuivi leur grève. Plusieurs syndicats ont de nouveau appelé à la grève mardi, notamment dans les chemins de fer français et dans les transports publics locaux à Paris. Cependant, tous les syndicats ne soutiennent pas les manifestations des partis de gauche.
Sur fond de grèves et de manifestations en cours, on craint à l’Elysée que la situation ne déclenche des manifestations similaires à celles des gilets jaunes en 2018 et 2019. A cette époque, la hausse des taxes sur le carburant a été le déclencheur de grandes protestations sociales été.
Les organisateurs ont parlé de 140 000 participants à la marche de protestation.
Image : AFP
Pas d’unité dans le camp de gauche
La police n’attendait initialement qu’environ 30 000 manifestants, y compris des fauteurs de troubles, pour la marche de protestation en cours à Paris. Clémence Guetté, députée du parti populiste de gauche La France Insoumise (LFI), a salué le grand nombre de participants comme une « démonstration de force » et a déclaré : « Quelque chose se réveille et c’est très bon signe ».
Pendant les préparatifs de la manifestation, cependant, des fissures dans l’alliance gauche-verts sont à nouveau apparues. L’ancien candidat vert à la présidentielle Yannick Jadot a refusé d’y assister, tout comme le chef du parti communiste Fabien Roussel. La marche de protestation, sécurisée par environ 2 000 policiers, devait non seulement être un signe de force envers le président Emmanuel Macron, mais aussi démontrer l’unité de la gauche contre le gouvernement. Ces derniers mois, la gauche française a été secouée par les gros titres sur les allégations de violence contre les femmes dans ses propres rangs. Deux responsables du Parti de gauche et des Verts ont alors démissionné.
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