Les agences fédérales ont investi plus de 27 millions de dollars dans des groupes d’activistes soutenant des causes de gauche, notamment des initiatives anti-policier. Ce financement, principalement attribué par l’USAID et le département d’État, a suscité des critiques, notamment de la part de conservateurs, soulignant un biais politique. Des organisations comme le Tides Center ont reçu des fonds pour fournir une assistance juridique aux manifestants, soulevant des inquiétudes quant à l’impact de tels financements sur l’autorité des forces de l’ordre américaines.
Les fonds fédéraux pour les groupes d’activistes
Les agences fédérales responsables de l’octroi d’aide à l’étranger ont investi plus de 27 millions de dollars dans des organisations d’activistes qui soutiennent les efforts juridiques pour les manifestants de gauche aux États-Unis. Ce financement provient principalement du département d’État et de l’USAID, qui ont attribué ces fonds à des entités telles que la fondation Tides et le Tides Center, sur plusieurs administrations, comme le révèlent les dossiers de dépenses fédérales.
Une analyse des subventions et des implications politiques
Des politiciens et des groupes conservateurs commencent à examiner l’utilisation de l’argent des contribuables par ces agences, particulièrement après que le président Donald Trump a initié un examen des programmes d’aide étrangère et a suspendu l’USAID. Parker Thayer, chercheur au Capital Research Center, a souligné que si un fonds conservateur recevait un soutien gouvernemental similaire, cela provoquerait une forte réaction de la part de la gauche et des médias. Il a fait remarquer que Tides est profondément ancré à gauche et ne devrait pas bénéficier de subventions fédérales, peu importe la cause qu’ils soutiennent.
Les fonds ont été alloués depuis 2014 à des groupes associés à Tides, qui œuvrent pour des causes telles que l’activisme anti-policier et anti-israélien. Les objectifs des subventions englobent des « activités humanitaires » et le soutien à des « organisations de la société civile », tant à l’international qu’au niveau national. À ce jour, environ 72 % des subventions ont été versées aux groupes liés à Tides.
Malgré l’absence de commentaires de la fondation Tides sur la question, il est clair que les fonds de l’USAID et du département d’État ont été dirigés vers des entités qui influencent la politique intérieure des États-Unis. Ces actions ont suscité des préoccupations quant à l’utilisation de l’argent des contribuables pour soutenir des mouvements qui pourraient contrecarrer les forces de l’ordre américaines.
La majorité des fonds alloués aux organisations Tides ont été distribués durant la première administration de Trump, avec la plus grande subvention destinée au Tides Center dans le cadre de l’“Initiative d’innovation de la société civile” de l’USAID. Ce programme avait pour but de favoriser la croissance économique durable tout en avançant les objectifs de politique étrangère des États-Unis.
Au fil des années, le département d’État et l’USAID ont également soutenu Tides dans des initiatives visant à combattre la « corruption » dans des gouvernements étrangers, à promouvoir l’“échange culturel” et à soutenir des projets humanitaires. Un montant supplémentaire de 4,06 millions de dollars a été distribué sous forme de sous-subventions et de sous-contrats, où des entités ont redirigé ces fonds vers le Tides Center.
En plus de ses autres activités, le Tides Center et la fondation Tides financent des groupes qui fournissent une assistance juridique aux personnes accusées d’infractions lors de manifestations. Cela inclut des cas où des activistes sous enquête fédérale ont été soutenus, soulevant des questions sur le financement d’un mouvement qui pourrait saper les efforts des forces de l’ordre.
Parmi les organisations soutenues, Palestine Legal, qui offre une défense juridique aux activistes anti-israéliens, a été mentionnée. De plus, le National Lawyers Guild et le Center for Constitutional Rights, tous deux financés par Tides, ont une longue histoire de soutien aux manifestants, y compris ceux associés aux mouvements Black Lives Matter et Antifa.
En 2021, le National Lawyers Guild a déclaré avoir formé de nombreux organisateurs et avocats, et a assisté environ 20 000 personnes arrêtées lors des manifestations de 2020. De même, le Center for Constitutional Rights a défendu des manifestants d’Antifa impliqués dans des affrontements avec la police à Atlanta, en Géorgie.
Ces activités soulèvent des interrogations sur le rôle des fonds fédéraux dans le soutien à des mouvements qui pourraient défier l’autorité des forces de l’ordre américaines, mettant en lumière des enjeux complexes autour de l’aide étrangère et de l’activisme domestique.