Des manifestants indigènes en Colombie libèrent des otages de la police

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Bogota (AFP) – Des manifestants indigènes et ruraux retenant des dizaines de policiers et six employés d’Emerald Energy pour protester contre la compagnie pétrolière dans le sud de la Colombie ont libéré leurs captifs, a annoncé vendredi le président Gustavo Petro.

Lors d’une manifestation contre l’entreprise dans la ville de San Vicente del Caguan jeudi, les habitants se sont affrontés avec les forces de sécurité.

Un villageois et un policier ont été tués dans les violences tandis que des manifestants ont pris en otage 78 policiers et six employés de la compagnie pétrolière.

Les 84 personnes ont maintenant été libérées, a déclaré Petro sur Twitter.

Les manifestants exigeaient qu’Emerald Energy, qui est basée en Grande-Bretagne et est une filiale du groupe chinois Sinochem, honore les engagements d’infrastructure qu’elle a pris envers la communauté locale.

Il s’agit notamment du pavage de 40 kilomètres (25 miles) de route, d’autres améliorations des infrastructures et d’un allégement de l’impact environnemental des opérations pétrolières de l’entreprise.

Des images partagées plus tôt par le bureau du médiateur du gouvernement montraient des dizaines de policiers et quelques civils dans une grande pièce avec des sièges en plastique.

Dans une déclaration publiée plus tard depuis l’avion présidentiel, Petro – le premier président de gauche du pays – a déclaré qu’il se rendrait en personne pour rencontrer les ruraux protestataires, mais a insisté sur le fait qu’il n’y aurait pas de violence dans leur quête d’une vie meilleure.

« L’action violente détruit pratiquement non seulement la possibilité d’avoir un gouvernement progressiste de base, mais aussi les voies mêmes vers la paix », a déclaré Petro.

Une équipe de responsables gouvernementaux s’était rendue dans le département de Caqueta pour tenter de mettre fin à la crise.

« Mouvement paysan »

Les manifestations contre la compagnie pétrolière ont commencé en novembre, selon le gouvernement régional de Caqueta, mais les tensions ont éclaté jeudi lorsque la garde indigène locale a rejoint les manifestants.

Des vidéos publiées jeudi par des médias locaux montraient les locaux de la compagnie pétrolière en feu alors que les affrontements avaient lieu.

Le président colombien Gustavo Petro est vu en février 2023 © JUAN BARRETO / AFP/Dossier

Le ministre de l’Intérieur, Alfonso Prada, a déclaré que le gouvernement assurait la médiation entre l’entreprise et les villageois depuis le 11 février dans le but de trouver une solution, les manifestants ayant parfois érigé des barrages routiers.

Interrogé pour savoir si des groupes armés pourraient être impliqués dans les manifestations, Prada a mis en garde contre la « stigmatisation du mouvement social paysan en Colombie ».

Mais il a également mis en garde contre « tomber dans la stupidité de penser qu’il n’y a pas (de groupes)… utilisant le mouvement social pour leurs propres intérêts illégaux ».

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