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Santa Cruz (Bolivie) (AFP) – Vendredi, la police anti-émeute a utilisé des gaz lacrymogènes pour réprimer de violentes manifestations de rue dans la plus grande ville de Bolivie, les dernières perturbations en trois semaines de troubles suite aux demandes d’un nouveau recensement.
Des vendeurs et des travailleurs des transports en commun ont incendié des pneus dans les rues et jeté des pierres sur les opposants au président de gauche Luis Arce dans le centre de Santa Cruz, une plaque tournante de l’industrie énergétique dans les basses terres tropicales de la Bolivie.
Des images télévisées montraient qu’un bureau de la fédération paysanne avait été pillé et incendié.
Les autorités n’ont fourni aucun décompte officiel des arrestations ou des blessures subies lors des violences de vendredi.
Santa Cruz est un bastion des forces politiques de centre droit opposées au gouvernement Arce. Certains habitants, affirmant que la région paie plus d’impôts qu’elle ne reçoit de services, exigent un nouveau recensement pour comptabiliser l’afflux de migrants dans les basses terres. Le dernier recensement a eu lieu en 2012. Le prochain recensement n’est pas prévu avant 2024.
Si un nouveau recensement devait mesurer que la population de la région avait augmenté, elle recevrait des fonds fédéraux plus importants et plus de sièges au Congrès.
Le gouvernement Arce a déclaré que quatre personnes avaient été tuées et 178 blessées lors de troubles au cours des trois dernières semaines à Santa Cruz.
Le gouverneur de droite de la province de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, a déclaré vendredi que les manifestants avaient été « attaqués par la police et par le MAS », le parti au pouvoir du Mouvement vers le socialisme d’Arce.
© 2022 AFP
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