Des militants du climat collent leurs mains sur des peintures de Goya au musée du Prado en Espagne

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Samedi, deux militants pour le climat ont chacun collé une main au cadre de tableaux du maître espagnol Francisco Goya à Madrid pour protester contre l’inaction face au réchauffement climatique.

La manifestation au célèbre musée du Prado n’a endommagé aucun tableau, mais les manifestants ont griffonné « +1,5°C » sur le mur entre les deux œuvres d’art et les deux ont été arrêtés, a indiqué la police.

Les Nations Unies ont averti la semaine dernière que le monde était loin de l’objectif de l’Accord de Paris de plafonner le réchauffement à 1,5 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.

La cascade de samedi à Madrid était la dernière action de plus en plus audacieuse entreprise par les militants du climat pour faire la une des journaux, notamment en jetant de la soupe sur des peintures de Vincent van Gogh à Londres et à Rome, et de la purée de pommes de terre sur un chef-d’œuvre de Claude Monet.

Dimanche, près de 200 nations donneront le coup d’envoi à Charm el-Cheikh en Égypte du dernier sommet sur le climat chargé de dompter le terrifiant mastodonte du réchauffement climatique.

Le groupe militant pour le climat Extinction Rebellion a mis en ligne une vidéo montrant les deux militants chacun avec une main fixée sur un tableau avant que la sécurité du musée n’intervienne.

Le groupe a déclaré que les deux œuvres en question étaient « The Naked Maja » et « The Clothed Maja ».

L’action visait à protester contre la hausse des températures mondiales qui « provoquera un climat instable avec de graves conséquences pour toute la planète », a déclaré le groupe.

Des vidéos publiées par Extinction Rebellion montrent les deux jeunes femmes tirant de la colle de leurs vêtements et collant leurs mains aux cadres avant de s’adresser aux autres visiteurs du musée.

Une partie de la foule crie après les militants avant que la sécurité n’apparaisse et demande aux personnes présentes d’arrêter de filmer.

Le ministre espagnol de la Culture, Miquel Iceta, a dénoncé l’attaque, écrivant sur Twitter qu’il s’agissait d’un « acte de vandalisme » et qu' »aucune cause ne justifie de s’attaquer au patrimoine de chacun ».


Il s’agit de la dernière d’une série de manifestations d’activistes du climat ciblant des œuvres d’art célèbres dans des villes européennes.

Vendredi, un groupe a éclaboussé de la soupe aux pois sur un chef-d’œuvre de van Gogh à Rome.

« Le semeur », tableau de 1888 de l’artiste hollandais représentant un paysan ensemençant sa terre sous un soleil dominant, était exposé sous verre et en bon état.

Quatre militants ont été arrêtés, selon des dépêches.

Les militants du climat de Last Generation ont qualifié leur protestation de « cri désespéré et scientifiquement fondé qui ne peut être compris comme un simple vandalisme ».

Ils ont averti que la manifestation se poursuivrait jusqu’à ce que davantage d’attention soit accordée au changement climatique.

D’autres actions ont vu le gâteau ou la purée de pommes de terre utilisés ces dernières semaines.

Ils ont ciblé des chefs-d’œuvre comme la « Joconde » de Léonard de Vinci au Louvre à Paris ou « La jeune fille à la perle » de Johannes Vermeer au musée Mauritshuis de La Haye.

En octobre, le groupe Just Stop Oil a jeté de la soupe aux tomates sur les « Sunflowers » de van Gogh à la National Gallery de Londres.

Toutes ces peintures étaient recouvertes de verre et n’étaient pas endommagées.

(AFP)



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