Des milliers de personnes se rassemblent au Haut-Karabakh pour protester contre le blocus de la liaison terrestre avec l’Arménie

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Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche en Azerbaïdjan, dans la plus grande ville de la région du Haut-Karabakh, Stepanakert, pour protester contre le blocus de la seule liaison terrestre vers l’Arménie, a constaté un journaliste de l’AFP.

La place principale de la Renaissance de Stepanakert a été inondée de manifestants dimanche, avec un drapeau arménien géant hissé au-dessus de la foule.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui sont entrés en guerre pour la région contestée du Haut-Karabakh à l’automne 2020, se sont récemment disputés sur le corridor de Lachin.

Pendant près de deux semaines, des militants azerbaïdjanais ont bloqué le corridor, le seul lien terrestre vers l’Arménie, pour protester contre ce qu’ils prétendent être une exploitation minière illégale.

Erevan a accusé Bakou d’organiser des manifestations et de créer une crise humanitaire dans l’enclave montagneuse.

Le parlement arménien a déclaré que le Karabakh souffrait de pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant suite à la fermeture du corridor.

L’Azerbaïdjan insiste sur le fait qu’il n’y a pas de blocus et que les voitures civiles peuvent se déplacer librement vers et depuis le Karabakh.

« C’est la seule route qui relie l’Artsakh (Haut-Karabakh) au reste du monde. Pas seulement l’Arménie, nous atteignons le reste du monde via l’Arménie », a déclaré à l’AFP Donara Gabrielyan, 70 ans, habitante de Stepanakert.

L’Arménie a également déclaré que les casques bleus russes déployés dans la région ne parvenaient pas à empêcher le blocus.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui a appelé vendredi à la désescalade, a déclaré que le contingent russe de maintien de la paix « remplissait clairement ses tâches » tout en travaillant dans « des conditions très difficiles ».

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont mené une guerre de six semaines à l’automne 2020.

Les combats ont fait plus de 6 500 morts et se sont terminés par une trêve négociée par la Russie qui a vu Erevan céder des territoires qu’il contrôlait depuis des décennies.

Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée en 1991, les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh se sont séparés de l’Azerbaïdjan. Le conflit qui a suivi a fait environ 30 000 morts.

(AFP)

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