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Trois policiers ont été tués lundi dans une zone agitée du sud de la Jordanie alors qu’ils tentaient d’arrêter des suspects dans le meurtre d’un commandant de police la semaine dernière. Le raid intervient un jour avant que le président français Emmanuel Macron ne se rende en Jordanie pour la conférence « Bagdad II » des puissances du Moyen-Orient plus la France.
Un suspect a été tué, neuf autres ont été arrêtés et une importante cache d’armes a été découverte lors de l’opération, qui s’est déroulée à environ 150 kilomètres au sud de la capitale Amman, a indiqué la police.
Les trois officiers ont été « martyrisés lors d’un raid contre une cellule dormante terroriste qui détient l’idéologie takfiri », a indiqué la police, faisant référence aux militants islamistes qui accusent les musulmans qui ne suivent pas leurs croyances d’être des apostats.
Le raid a eu lieu quatre jours après des troubles liés à la hausse des prix du carburant.
Les tensions ont dégénéré en émeutes dans la province de Maan et dans plusieurs villes du sud de la Jordanie, dans certains des pires troubles observés depuis des années.
Un policier de haut rang a été abattu jeudi soir alors que les forces de sécurité affrontaient la foule.
Des sources de sécurité, qui ont demandé à ne pas être nommées, ont déclaré à Reuters qu’il y avait des preuves que le groupe attaqué lundi suivait l’idéologie du groupe État islamique et tentait d’exploiter les troubles pour déstabiliser le pays.
Cette dernière vague de violence survient alors que la Jordanie s’apprête à accueillir mardi la conférence « Bagdad II », réunissant l’Irak, la France et les principaux acteurs du Moyen-Orient dont ses rivaux l’Iran et l’Arabie saoudite pour désamorcer les tensions régionales par le dialogue. Le président français Emmanuel Macron se rendra au royaume hachémite pour assister au sommet.
Le gouvernement jordanien s’est engagé à prendre des mesures énergiques et à déployer davantage de policiers anti-émeute contre les personnes qui protestent violemment contre la pression sur les conditions de vie.
La police a déclaré que plus de 40 membres du personnel de sécurité avaient été blessés lors des affrontements au cours desquels des manifestants ont brisé des voitures, brûlé des pneus et érigé des barrages routiers pour fermer une autoroute.
Les autorités ont déclaré avoir arrêté 44 personnes en lien avec les troubles et plus de 200 suspects étaient recherchés en lien avec les troubles.
Les troubles et une série d’autres attaques ont secoué la Jordanie, qui a été relativement épargnée par les soulèvements, les guerres civiles et la violence militante qui ont balayé la région depuis 2011.
(FRANCE 24 avec REUTERS, AFP et AP)
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