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Des milliers de personnes sont descendues dimanche dans les rues des villes européennes pour condamner les dirigeants iraniens pour leur répression contre ceux qui ont pris part aux manifestations ces derniers mois.
Les manifestations en Iran ont commencé à la mi-septembre, suite à la mort de Mahsa Amini. La femme de 22 ans est décédée après avoir été arrêtée par la police des mœurs iranienne pour avoir prétendument refusé de se couvrir le visage.
Les femmes ont joué un rôle de premier plan dans les manifestations, nombre d’entre elles retirant publiquement le foulard islamique obligatoire, connu sous le nom de hijab.
Quatre hommes ont été exécutés depuis le début des troubles civils. La justice iranienne a nommé les deux hommes pendus ce mois-ci comme Mohammad Mehdi Karami et Mohammad Hosseini. Tous ceux qui ont été condamnés ont fait face à des procès rapides à huis clos qui ont été critiqués à l’échelle internationale.
À Londres, des manifestants ont agité le drapeau pré-révolutionnaire de l’Iran alors qu’ils marchaient vers Trafalgar Square et portaient des banderoles avec des photos de manifestants tués par les autorités de la République islamique. Ils ont scandé « femme, vie, liberté », un slogan du mouvement iranien.
Devant l’ambassade d’Iran à Rome, des manifestants ont scandé « tueurs » et empilé devant ses portes closes des cartons contenant des pétitions signées.
Le quotidien turinois La Stampa a été le fer de lance de la collecte de 300 000 signatures contre ce qu’il dénonce comme « des incarcérations injustes, des tortures, des condamnations à mort d’Iraniens manifestant pacifiquement pour changer leur propre pays ».
Turin et d’autres villes italiennes ont également connu des manifestations contre la répression iranienne.
Parmi les manifestants à Rome se trouvait la députée de l’opposition Mara Carfagna. Dans un tweet, Carfagna a dénoncé les condamnations à mort et « la répression brutale contre les femmes et les jeunes ». Elle a demandé à la première ministre Giorgia Meloni de faire pression pour une initiative de l’Union européenne lorsque le dirigeant italien rencontrera lundi à Rome la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
À Lyon, en France, une foule de 1 000 personnes s’est rassemblée pour protester contre le régime et rendre hommage à Mohammad Moradi, un expatrié iranien de 38 ans et doctorant qui s’est suicidé en décembre, laissant une vidéo critiquant les dirigeants iraniens et appelant pour la solidarité des gouvernements occidentaux contre elle.
Les manifestants ont défilé dimanche avec des pancartes indiquant « Arrêtez les exécutions en Iran » et d’autres slogans. Certains sont venus d’autres régions de France.
« Mohammad s’est suicidé avec un courage incroyable », a déclaré Lili Mohadjer, l’une des organisatrices de la marche lyonnaise, qui s’est adressée à la foule. « Son espoir était que les médias et les gouvernements occidentaux continuent de soutenir le peuple iranien. »
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