En cette Saint-Valentin, les députés souhaitent que vous ayez un meilleur accès à la contraception


Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne représentent en aucun cas la position éditoriale d’Euronews.

La Saint-Valentin est une journée pour célébrer la romance et l’amour dans de nombreuses cultures différentes.

Chaque 14 février, de nombreux médias publient des articles sur les meilleurs plans pour la journée, les meilleures idées de cadeaux pour l’être cher ou, alternativement, comment célébrer cette occasion si quelqu’un est célibataire.

Cependant, un jour où l’amour pourrait inclure des moments sexuels et affectifs, on ne trouve pas grand-chose sur les moyens d’avoir des relations sexuelles saines, sûres, consensuelles et agréables.

À cet égard, la contraception joue un rôle clé, et l’accès à celle-ci relève du choix et du plaisir.

Les Européens devraient avoir un meilleur accès à la contraception

L’utilisation accrue d’une contraception efficace contribue à un comportement sexuel sûr et responsable, ce qui réduit le risque de cancer de l’endomètre et de l’ovaire ainsi que le nombre de grossesses non désirées, et conduit potentiellement à moins d’infections sexuellement transmissibles (IST).

Les gens ont peut-être entendu parler des pilules contraceptives, de la stérilisation ou du préservatif masculin, mais qu’en est-il des dispositifs intra-utérins (DIU), des implants ou des préservatifs féminins ?

Malheureusement, de nombreuses personnes en Europe n’ont pas accès à toute la gamme d’informations et de fournitures contraceptives qui leur permettraient de faire un choix éclairé.

Tout le monde devrait être habilité à prendre des décisions éclairées sur la planification familiale.

Certains pourraient penser que c’est quelque chose dont les citoyens européens bénéficient déjà puisque l’Europe a les taux de prévalence contraceptive les plus élevés et les taux d’avortement les plus bas au monde.

Si nous regardons en détail, néanmoins, cela ne peut pas être tenu pour acquis.

Une carte des politiques de contraception est là pour vous aider

Une publication récente intitulée Atlas des politiques de contraception Europe 2023 a été lancé par le Forum parlementaire européen pour les droits sexuels et reproductifs (EPF).

Il s’agit d’une carte qui note 46 pays à travers l’Europe géographique sur l’accès à la contraception moderne en se concentrant sur les fournitures, les conseils et les informations en ligne.

Selon cette publication, par exemple, dans des pays comme la Lituanie, l’Estonie, la Hongrie, la Roumanie ou le Luxembourg, les gouvernements déploient des efforts considérables pour développer des sites Web d’information sur la contraception.

Internet étant la première source d’information des jeunes, ces sites informatifs deviennent de plus en plus interactifs et proposent entre autres des aides à la décision, des vidéos explicatives des méthodes ou des hotlines.

Cela dit, seuls 19 pays — représentant 41 % des pays analysés — proposent des sites Web gouvernementaux de qualité ou exceptionnels.

La recherche montre que 89 % des pays analysés couvrent le conseil au sein du système national et 43 % couvrent les contraceptifs dans leur système de santé national, y compris les contraceptifs réversibles à longue durée d’action (LARC), tels que les DIU et les implants.

Notre continent doit se battre pour les droits sexuels et reproductifs

Néanmoins, il existe une polarisation croissante entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est.

Alors que les pays d’Europe de l’Ouest élargissent progressivement l’accès gratuit à la contraception pour les jeunes et fournissent même gratuitement la contraception d’urgence (comme la France ou la Belgique), plusieurs pays d’Europe de l’Est ont cessé de soutenir les groupes vulnérables par la contraception (comme la Macédoine du Nord ou l’Arménie).

De même, alors que les preuves suggèrent une augmentation de l’utilisation de la contraception moderne – y compris des méthodes telles que la pilule, la stérilisation masculine ou féminine, les implants et les DIU – en Europe de l’Est, les gouvernements de cette région n’apportent pas de réponse politique à ce besoin.

À une époque déchirée par la désinformation et marquée par la fragmentation de l’État-providence, il est temps d’agir et de lutter pour les droits sexuels et reproductifs.

Les institutions de santé publique doivent assurer une information fiable sur un large éventail de moyens de contraception modernes et efficaces et permettre l’accès à des méthodes contraceptives gratuites. Personne ne doit être laissé pour compte.

Sophie in ‘t Veld (Renew) et Predrag Fred Matić (S&D) sont membres du Parlement européen (MPE).

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