[ad_1]
Il est clair que 2023 – avec la guerre en cours en Ukraine – ouvre la voie à une nouvelle urgence en matière de sécurité d’approvisionnement et de prix de l’énergie, et mettra à l’épreuve le leadership et l’unité de l’Europe.
Nous avons vu la réponse de l’UE façonnée par des mesures concrètes permettant à la fois d’accélérer la transition et l’efficacité énergétiques, ainsi que de réduire la dépendance vis-à-vis des pays extérieurs au marché unique.
Il y a une voie ouverte pour ces objectifs ambitieux, portés en grande partie par la massification immédiate des énergies renouvelables. C’est le cas de REPowerEU, qui vise à accélérer la mise en œuvre des énergies renouvelables et à faire passer la consommation finale brute associée dans l’UE de 32 % à 45 % en 2030.
Ces objectifs sont un impératif. Cela nécessitera un niveau d’investissement important pour se dérouler rapidement, garantissant la stabilité et la prévisibilité de l’ensemble du cadre juridique et réglementaire. Celles-ci doivent soit être menées dans le cadre d’un effort collectif avec toutes les parties prenantes impliquées, soit pas du tout.
En octobre dernier, le Conseil européen a approuvé un règlement d’urgence destiné à taxer les entreprises énergétiques sur les bénéfices exceptionnels, afin de faire face à l’impact à court terme sur les prix à la consommation. Cela s’est effectivement traduit par un plafonnement des revenus des technologies inframarginales à 180 €/MWh, sur la base du fait que cela continuerait de promouvoir les incitations nécessaires pour investir dans de nouvelles capacités renouvelables indispensables.
Cette mesure permet aux pays membres une certaine flexibilité tout en tirant un trait sur le plafond appliqué au chiffre d’affaires réel de l’entreprise. Les pays ont mis en œuvre des mesures conformément aux directives européennes, à quelques exceptions près.
La Roumanie a introduit un mécanisme de récupération afin de limiter les revenus perçus par les producteurs d’énergie renouvelable et les autres acteurs du marché. Cependant, il ne prend pas pleinement en compte les couvertures financières des investisseurs dans le cadre de leurs politiques de gestion des risques, obligeant ainsi les investisseurs à payer des impôts sur les bénéfices non réalisés. Elle impose également un mécanisme de retenue à la source applicable aux contreparties étrangères contournant les conventions fiscales internationales. Malheureusement, ces distorsions n’ont pas été corrigées malgré les modifications répétées de la loi en Roumanie.
La Pologne a approuvé une loi sur les mesures d’urgence introduisant un plafond pour les producteurs d’énergie renouvelable tout en ignorant les couvertures financières, à moins que l’acheteur – l’acheteur – ne soit un consommateur final.
En conséquence, les producteurs d’énergie renouvelable adoptant les meilleures pratiques et vendant à terme leur production à un prix fixe (ne bénéficiant donc pas des prix du marché) n’ont d’autre choix que de restituer les revenus non réalisés aux prix du marché. En fait, ces entreprises paient pour produire de l’électricité propre, fonctionnant à des marges unitaires négatives.
Contrairement à ce qui a été approuvé par la Commission européenne et les pays membres, ce type de mesure crée des distorsions sur le marché tout en violant le principe de non-imposition des bénéfices latents. Cela entrave également la confiance dans le marché, affectant considérablement les futurs plans d’investissement dans les énergies renouvelables, qui sont si urgents dans toute l’Europe.
Nous pensons qu’il est important d’y remédier à un moment critique pour l’unité de l’Europe.
Dans ce contexte, il est nécessaire d’établir un dialogue significatif pour surmonter un environnement injuste et néfaste pour les producteurs d’énergie propre qui travaillent dur sur des solutions énergétiques pour tous.
Nous sommes peut-être confrontés à une crise énergétique sans précédent, mais nous devons réfléchir collectivement à l’avenir que nous voulons pour l’Europe. C’est le moment d’agir sur les efforts de décarbonisation du système énergétique. Depuis des décennies, les entreprises énergétiques investissent massivement dans les énergies renouvelables, engageant leur stratégie commerciale dans l’impératif de la transition énergétique tout en réduisant la dépendance de l’Europe vis-à-vis des énergies fossiles.
Les centrales éoliennes et solaires européennes sont un bon exemple de progrès et du bon combat que nous avons mené jusqu’à présent. Aucune bataille ne peut être gagnée si nous ne jouons pas tous du même côté.
[ad_2]
Source link -44