Euthanasie en Europe : Où est l’aide à mourir légale ?

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Le Parlement portugais a de nouveau voté vendredi en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie, tandis que la France a lancé un débat citoyen sur les soins de fin de vie, alors que les deux pays envisagent la légalisation de l’aide médicale à mourir.

Une loi française de 2016 permet aux médecins de garder les patients en phase terminale sous sédation avant leur décès, mais elle s’arrête avant d’autoriser le suicide assisté.

Certains citoyens français – et des citoyens d’autres pays européens – finissent par se rendre dans des pays voisins où l’aide médicale à mourir ou l’euthanasie passive est autorisée.

La question est actuellement débattue dans un certain nombre de pays européens, alors que ces dernières années, de plus en plus de pays ont modifié leurs lois pour décriminaliser ou légaliser les moyens de mettre fin volontairement à la vie.

Alors, où l’aide médicale à mourir est-elle légale ? Euronews examine l’état de la législation dans différents pays de l’UE.

Qu’est-ce que l’aide à mourir ?

L’aide médicale à mourir désigne à la fois l’euthanasie active volontaire et l’aide médicale à mourir. Ces deux types d’aide à mourir distinguent une différence dans le degré d’implication du médecin.

L’euthanasie active volontaire implique que le médecin joue un rôle actif dans la demande de décès du patient, généralement en fournissant une substance létale par voie intraveineuse.

L’aide médicale à mourir implique que le personnel médical fournit au patient les moyens létaux de se suicider, c’est-à-dire que c’est le patient qui les emploie.

Certains pays ont également autorisé l’euthanasie passive, c’est-à-dire le retrait ou le refus de traitements vitaux, à la demande du patient ou d’un membre de sa famille.

Quelle est la situation générale de l’aide médicale à mourir dans l’Union européenne ?

L’euthanasie est légale dans cinq pays d’Europe : Belgique, les Pays-Bas, Luxembourget plus récemment Allemagne et Espagne.

Les deux premiers pays reconnaissent même les demandes de mineurs dans des circonstances strictes.

L’aide au suicide, qui consiste à donner à quelqu’un les moyens de mettre fin à ses jours, est légale depuis Suisse depuis 1942 mais l’euthanasie active n’est pas autorisée.

D’autres pays comme L’Autriche, Finlandeet Norvège autoriser l’euthanasie passive dans des circonstances strictes, où les personnes souffrant d’une maladie incurable peuvent décider de ne pas recevoir de traitements prolongeant la vie, tels que la nutrition ou l’hydratation artificielle.

Il est important de ne pas confondre l’euthanasie passive avec le retrait d’un traitement de maintien de la vie dans l’intérêt supérieur de la personne. Cette dernière peut faire partie des soins palliatifs et n’est pas nécessairement une euthanasie.

France n’est pas le seul pays européen à être profondément débattu sur la question. Il y a eu une pression récente pour une loi sur l’aide à mourir en Irlandemais à l’heure actuelle qui est au point mort.

L’épineux débat portugais sur l’euthanasie

Un pays qui s’est approché de très près de la légalisation est le Portugal, mais deux veto présidentiels en deux ans ont empêché l’adoption de la loi dans le pays à majorité catholique.

En juin et à nouveau vendredi (9 décembre), son parlement a une fois de plus prononcé un vote fort en faveur de la dépénalisation de la pratique.

Le président conservateur du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, peut désormais soit le signer, y opposer à nouveau son veto, soit le renvoyer à la Cour constitutionnelle. Il a dit qu’il annoncerait rapidement sa décision.

Le projet de loi approuvé répondait à certaines de ses préoccupations, précisant que les personnes seraient autorisées à demander l’aide à mourir dans les cas où elles se trouveraient « dans une situation de souffrance intense, avec une blessure définitive d’une extrême gravité ou une maladie grave et incurable ».

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