Eva Pinkelnig, sauteur à ski de renom, incarne l’excellence athlétique et inspire de nombreux admirateurs. Sa récente médaille d’argent aux Championnats du Monde de Ski Nordique témoigne de son engagement et de sa résilience face aux défis. À 36 ans, elle partage son parcours atypique, passant de passionnée à professionnelle, et souligne l’importance de ses valeurs personnelles. Malgré les obstacles, elle reste déterminée à encourager les autres à travers son expérience et à vivre pleinement sa passion pour le saut à ski.
Eva Pinkelnig est bien plus qu’une simple sauteur à ski; elle incarne l’excellence athlétique et sert de modèle inspirant pour de nombreuses personnes. Lors des Championnats du Monde de Ski Nordique, elle a brillamment remporté une médaille d’argent avec ses coéquipières, prouvant ainsi son engagement envers ses valeurs et son authenticité, malgré les défis et critiques auxquels elle fait face.
Chaque rencontre avec Eva Pinkelnig est marquée par son sourire radieux. Que ce soit sur le tremplin, lors d’interviews sous la pluie à Trondheim, ou lorsqu’elle transporte ses skis, elle incarne le professionnalisme. Il n’est donc pas surprenant de la voir aborder une interview avec la Sportschau avec le sourire.
Des figures telles que Vanessa Voigt, Andreas Wellinger, et Stefan Kraft sont également mises en avant dans le podcast dédié aux sports d’hiver de la Sportschau.
Dans son survêtement bleu, Eva semble à la fois détendue et ancrée au milieu du tumulte des Championnats du Monde de Ski Nordique. En tant que sauteur à ski, ambassadrice des athlètes et source d’inspiration, elle trouve le plus grand confort dans son identité personnelle : « Je préfère simplement être Eva », déclare-t-elle avec un sourire désarmant.
Eva refuse de se limiter à un seul rôle. Sa curiosité et son ouverture d’esprit l’incitent à explorer sans frontières, tant sur le tremplin qu’en dehors. À 36 ans, elle aspire à être un modèle pour les autres, affirmant : « Chaque lutte que j’ai menée au cours de ma vie, chaque larme que j’ai versée, a de la valeur si cela peut aider les autres ». Son chemin a été semé d’embûches, notamment parce que peu de gens croyaient en son potentiel dans le saut à ski.
Un parcours de passion à profession
Bien qu’elle ait exprimé son rêve de sauter à ski dès l’âge de cinq ans, c’est près de deux décennies plus tard qu’elle a concrétisé son souhait. « J’ai eu la chance de commencer le saut à ski comme un hobby », partage Pinkelnig. Deux ans plus tard, ce hobby devient une carrière, marquant ses débuts en Coupe du Monde. « C’est une histoire incroyable », sourit-elle. Son parcours non linéaire et les défis rencontrés lui permettent aujourd’hui de mettre les choses en perspective.
« Je sais d’où je viens. À l’âge de mes coéquipières, je vendais des skis dans un magasin de sport », se remémore l’Autrichienne. Elle n’aurait jamais imaginé gagner la Coupe du Monde générale, être élue sportive de l’année et décrocher des médailles aux Championnats du Monde.
Les valeurs comme guide
« C’est pourquoi je souris sur le tremplin, en haut. Tout ce que j’ai vécu, et tout ce que j’ai eu la chance de vivre, me rendent simplement moi. Je suis ici et je donne le meilleur de moi-même. J’apprécie ce que le saut à ski m’apporte ». Grâce à cette approche, elle a prouvé à ceux qui doutaient d’elle que sa carrière pourrait être couronnée de succès. « J’ai appris à écouter ma voix intérieure », confie Pinkelnig.
Ces valeurs, en grande partie transmises par sa famille, notamment par sa « grand-mère », lui offrent un filet de sécurité. L’amour et le soutien qu’elle a reçus en grandissant à la campagne sont encore palpables lorsqu’elle évoque son environnement. Cela lui procure une stabilité, même lorsqu’elle s’éloigne de ce qui lui est cher. Eva est une femme de principes, qu’elle défend avec conviction.
Des défis transformés en force
Cependant, elle admet que son parcours n’a pas toujours été facile. « J’ai commencé à définir ma valeur par rapport aux classements », reconnaît-elle. Elle a alors perdu de vue ses valeurs fondamentales. « Ce furent des larmes amères de prise de conscience. J’ai compris que je m’étais perdue ». Cette prise de conscience est survenue après des accidents graves, dont une déchirure de la rate en 2020. Isolée à l’hôpital pendant la pandémie, elle a eu le temps de réfléchir à son parcours.
« Je crois que parfois, des choses doivent se briser pour que quelque chose de bon puisse en émerger », déclare-t-elle aujourd’hui. Eva n’est pas brisée; sa lutte pour la survie et son retour sur le tremplin l’ont reconnectée à ses fondements et transformé sa vision. Elle exprime sa gratitude pour la possibilité de continuer à pratiquer ce qu’elle aime, intégrant cette reconnaissance dans ses rituels quotidiens, même lors des Championnats du Monde sous la pluie à Trondheim. « Je peux sauter un Championnat du Monde ici, avec tout ce que j’ai déjà vécu », dit-elle avec enthousiasme. « C’est génial ».
Un parcours unique et inspirant
Le fait qu’Eva Pinkelnig ait suivi un chemin atypique dans le saut à ski, notamment pour atteindre des compétitions majeures comme les Championnats du Monde, lui tient à cœur. « C’est bien que nous brisions parfois les stéréotypes », affirme-t-elle avec fermeté. Elle n’a jamais vraiment voulu se conformer à des normes préétablies. « Je n’ai pas besoin de ça ». Et son sourire, tout comme la joie qu’elle ressent après un saut réussi, ainsi que sa clarté d’expression lors des interviews, démontrent que chaque parcours est unique et précieux.
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