Examen des mouches – les effets du regard masculin sur les adolescentes | Théâtre

[ad_1]

LL’année dernière, Charlie Joséphine a présenté Jeanne d’Arc comme une renégat non binaire héroïque. Leur nouvelle pièce porte sur le regard masculin, en particulier son effet sur les adolescentes. Réalisé par Julia Head, Flies est une étude tendre et passionnée de la frontière entre la féminité et la féminité. Mais cela prend trop de temps en 70 minutes et finit par balayer la surface et parler en généralités.

La scénographie de Cat Fuller est mise en place comme une séance photo, avec sept interprètes capturés dans le regard d’un appareil photo. Il est clair que ces personnages sont bloqués à l’intérieur des limites du rouleau de toile de fond; lorsqu’ils s’éloignent au-delà, un flash explosif de la caméra les renvoie en arrière. Cet état périlleux est rendu explicite par des références méta-théâtrales au Seigneur des mouches de William Golding.

Les interprètes (Afriya-Jasmine Nylander, Annabel Gray, Ellie-Rose Amit, Louisa Hamdi, Pearl Adams, Rosa Amos et Willow Traynor, toutes excellentes) jouent des personnages sans nom et parlent d’une seule voix, livrant des arguments et des bribes d’expériences d’objectivation, de misogynie , honte, consentement, image corporelle, pornographie et sexe.

Il y a des moments brûlants : des rapports répétés d’hommes faisant des propositions ou lorgnant des filles de 12 ans qui ne cessent de choquer, et une voix parlant avec émotion d’avoir observé les troubles alimentaires de sa mère (« Ma mère déteste son corps, elle fait de son mieux pour m’apprendre aimer le mien »). Cumulativement, il semble que nous écoutions les intimités familières de la conversation dans la chambre d’un adolescent.

'Comme écouter la conversation dans la chambre d'un adolescent'… Mouches.
‘Comme écouter la conversation dans la chambre d’un adolescent’… Mouches. Photographie : Tristram Kenton/The Guardian

L’absence de distinction entre les personnages individuels est d’autant plus flagrante que la voix d’auteur de Joséphine s’affirme : « L’écrivain voudrait clarifier… » est un refrain. Il y a une justification à ces interjections d’écriture mais cela ne les empêche pas d’apporter une certaine réduction, la voix singulière tendant une embuscade à tout sens de pluralité ou d’intersectionnalité. On parle peu de classe, de race ou de toute autre différence par rapport au regard masculin, contrairement à l’étude de Ryan Calais Cameron sur la masculinité et le regard blanc, For Black Boys Who Have Considered Suicide When the Hue Gets Too Heavy.

La pièce touche, de manière alléchante, à l’identité non binaire de Joséphine (« L’écrivain se demande si vous vous interrogez sur son corps ») mais ne nous emmène pas plus loin. Cela commence une enquête intrigante sur le regard féminin gay, mais laisse cela en suspens aussi. Dans l’ensemble, le drame finit par être insatisfaisant, mais il y a de la puissance en tant que cri de cœur.

[ad_2]

Source link -10